Habitude n L'aquaculture et son impact sur le développement durable ont été au centre des débats du séminaire national portant sur les perspectives de ce secteur. Le choix de la wilaya de Aïn Defla n'est pas fortuit puisque cette région dispose de cinq importants barrages et de plusieurs autres points d'eau où l'aquaculture est vraiment développée, selon le directeur de la Chambre interwilayas de la pêche et des ressources halieutiques, M'barek Mohamed. Les opérations de repeuplement entreprises par les services concernés de la direction de la pêche ces dernières années à Aïn Defla ont, d'après lui, permis d'accroître sensiblement la production halieutique des plans d'eau de la région, en précisant que le volume exploitable, qui s'élève actuellement à plus de 600 tonnes de poisson, «demeure toutefois moins exploité malgré les facilités accordées aux investisseurs». Le séminaire ouvert, hier, mardi, a été organisé par la Chambre interwilayas de la pêche et des ressources halieutiques. Cette manifestation de deux jours, première du genre à travers le territoire national, a programmé une vingtaine de communications relatives à la promotion et à la vulgarisation des ressources halieutiques, particulièrement en matière de production et d'élevage de poissons d'eau douce, la formation et la promotion de la pêche continentale. Selon les responsables du secteur, cette manifestation vise à sensibiliser les citoyens sur la consommation de poisson d'eau douce, de vulgariser l'aquaculture et également d'attirer les investisseurs dans ce domaine, afin de contribuer à la sécurité alimentaire et à la création de postes d'emploi. Il est à noter que outre la wilaya de Aïn Defla, la chambre interwilayas regroupe trois autres wilayas, à savoir Tissemsilt, Djelfa et Médéa. Outre les dispositifs de soutien à l'emploi et de l'investissement (Ansej, Angem, Cnac, Andi, Fgar), plusieurs directeurs de wilaya, notamment des secteurs de l'agriculture, le tourisme, l'environnement, les petites et moyennes entreprises et de l'emploi, ont pris part à ce séminaire qui a regroupé plus de 350 participants dont des professeurs universitaires, des chercheurs, des représentants des chambres de la pêche, des étudiants dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture ainsi que des professionnels relevant des instituts spécialisés tels que l'Institut des sciences de la mer et l'aménagement du littoral (Ismal).