Entraves n «Le non-aboutissement des consultations ou des appels d'offres» et «la délocalisation de programmes» ont été cités parmi les facteurs majeurs à l'origine de la non-réalisation des locaux. Sept cent cinquante locaux à usage professionnel sur l'ensemble du programme alloué à ladite wilaya, au titre du second quinquennat, n'ont pas vu, à ce jour, les travaux de réalisation lancés, selon une situation présentée par la direction du logement et des équipements publics (Dlep). Du bilan exposé par ce maître d'ouvrage devant 21 chefs de daïras, il ressort que plus de deux ans après sa mise en œuvre, ce programme (6 700 locaux) n'a été concrétisé qu'à hauteur de 4%, équivalant à quelque 266 locaux déjà réceptionnés, pendant que les chantiers de réalisation de 574 autres se trouvent à l'arrêt pour «diverses raisons». Celles-ci sont liées notamment à «la défaillance d'entreprises de réalisation, conséquemment à la fluctuation des cours des matériaux de construction enregistrée durant le premier trimestre de l'année 2007». Ce programme est doté d'une autorisation de programme de près de 6 milliards de dinars, dont 4,5 milliards de dinars engagés à la clôture de l'exercice 2008. Dans la localité de Aïn El-Hammam, la moitié du programme de 67 locaux a dû être délocalisée, suite à la constatation de la nature glissante du terrain d'assiette retenu initialement. Pour leur part, des chefs de daïras ont mis en avant d'autres difficultés contrariant la conduite de chantiers inhérents à la réalisation de ce programme, relevant, pour l'essentiel, de l'ordre procédurier, tels que «les retards accusés en matière de prise en charge des avenants, nécessités par l'ajustement des marchés induits par des travaux supplémentaires». Il est fait cas également d'entreprises de réalisation se plaignant de «retards de régularisation de leur situation financière pour travaux effectués», pendant que d'autres déplorent «la lenteur de la délivrance par le maître de l'ouvrage de l'ordre de service (ODS), du quitus conditionnant le lancement des travaux. Le wali, tout en admettant «la disproportion» existante entre le plan de charges de la wilaya et ses moyens de réalisation, qui restent «insuffisants», a enjoint aux comités techniques de daïras «d'imposer le respect du planning des travaux, en suivant son exécution, pour déceler les insuffisances entravant la conduite des chantiers et, par conséquence, apporter les correctifs nécessaires en temps opportun». «Par cette démarche, nous parviendrons à identifier les entreprises performantes, qu'il convient de ‘'prioriser'' en matière d'attribution des marchés, mais aussi de débusquer les entreprises qui ne jouent pas le jeu en vue de les disqualifier, en cas de récidive avérée en matière de non-respect de leurs engagements contractuels.» Le chef de l'exécutif a demandé aux commissions compétentes de procéder à l'attribution de «ces locaux professionnels, dès leur réception, en privilégiant les microentreprises opérationnelles et productives.