Aboutissement n La création de deux nouvelles filiales, Ceeg et Elit, spécialisées respectivement dans les domaines de l'engineering et des systèmes d'information, marque la dernière étape de la restructuration du groupe Sonelgaz engagée depuis 2004. Ainsi, Sonelgaz, avec un effectif dépassant les 65000 agents, devient un holding composé de 32 filiales s'occupant de tous les métiers de base de la société. Ces deux dernières filiales qui viennent d'êtres créées, constituent en effet le parachèvement de la filialisation du groupe. La Compagnie de l'engineering de l'électricité et du gaz (Ceeg), dont Bolkroune Zoubir a été désigné comme P-DG, aura la tâche de s'occuper de l'engineering du groupe. Cette filiale assurera la maîtrise d'œuvre de plus de 600 projets et devra réussir, pour la période 2013-2015, la production de 8900 MW. Elle aura aussi la tâche de transformation du réseau de télécommunications et de transport de l'électricité et la réalisation des infrastructures de transport du gaz. Ce qui permettra d'atteindre un taux de pénétration de plus de 50 % à la fin de 2011. Quant à la filiale Elit (El Djazair Information Technology) dont Abderrahmane Boukharouba a été désigné comme P-DG, elle a pour objectif d'offrir, d'ici cinq à sept ans, des systèmes d'information de type ERP (Entreprise Ressource Planning) développés par une ressource algérienne. Elle aura pour mission également la gestion de l'ensemble des systèmes d'information de toutes les filiales du holding. «Cela permettra à Sonelgaz d'acquérir tout le savoir-faire nécessaire à la construction de nos systèmes d'information et de faire bénéficier la communauté nationale de ses avancées, a indiqué hier M. Bouterfa, P-DG du groupe Sonelgaz lors de la cérémonie d'installation des P-DG de ces deux filiales. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui est intervenu à l'occasion de cette rencontre, a appelé le groupe Sonelgaz à relever de nouveaux défis. Selon lui, beaucoup reste à faire, notamment pour ce qui touche à la qualité des ressources humaines, le management des projets et le volet relatif à l'équipement et à la fabrication du matériel. «Nous devrons relever le défi de la qualité de nos ressources humaines et de sa formation et mettre plus d'efforts pour la maîtrise de l'engineering. Il n'est pas normal que des entreprises étrangères nous fassent encore le management de nos entreprises», a estimé le ministre de l'Energie. «Les autres défis qui restent également à relever ont trait à la diversification des sources énergétiques telles que l'énergie solaire, éolienne et surtout l'énergie nucléaire», a-t-il ajouté. Cependant, le P-DG de Sonelgaz a reconnu l'existence de carences et d'imperfections que le groupe tente de résorber.» Nous restons conscients que beaucoup de choses restent à faire et à parfaire. C'est pourquoi nous continuons à relever tous les jours des défis pour améliorer nos prestations et notre management», a affirmé M. Bouterfa. Médaille de reconnaissance n Le président-directeur général du groupe Sonelgaz a offert une médaille de reconnaissance à Bala Kamel, un consultant issu de l'immigration, en guise de remerciement pour avoir joué un rôle essentiel dans la réalisation de la filiale Elit. «Il a renoncé momentanément à une situation très confortable à l'étranger pour se mettre au service de son pays et nous accompagner. Il a réussi le pari d'ériger en entreprise autonome nos systèmes d'information. Pour cela et pour avoir donné de lui-même sans compter nous le remercions et lui témoignons toute notre gratitude», a déclaré M. Bouterfa. Production pétrolière Eventuelle baisse de 300 000b/j l «La production de pétrole pourrait être réduite à hauteur de 300 000 barils par jour d'ici la réunion programmée par l'Opep pour le 15 mars prochain à Vienne en Autriche», a fait savoir, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, en marge de la cérémonie d'installation de deux P-DG de filiales du désormais holding Sonelgaz. Cette éventualité est envisageable dans le cas où les prix du brut continuent de baisser. Selon lui, la mise en exécution et le respect par tous les pays de l'Opep de la décision de réduction ont contribué à une certaine stabilité des prix. Ces derniers, pour Khelil, devraient reprendre leur hausse dès le troisième trimestre de l'année en cours.