Résumé de la 58e partie n Toufik est certainement le fils naturel de Karima. Le jeune homme sait qu'il a été adopté, mais il croyait que ses parents étaient morts dans un accident. Toufik sent tout de suite qu'il se passe quelque chose. — vous êtes austères, dit-il à ses parents. — Toufik, nous avons quelque chose à te dire… Le garçon fronce les sourcils. — qu'ai-je fait ? — rien de mal mon garçon. Aujourd'hui, j'ai reçu la visite de ta copine… — Sarah ? — oui, elle m'a parlé d'un demi-frère de son frère malade… — j'ai déjà tout raconté à maman. Elle croit que cet enfant a été adopté par notre famille. Maman m'a dit qu'il n'en est rien… Il regarde Bahia, qui détourne la tête. — c'est ce que tu m'as dit ? La jeune femme ne répond pas. Toufik regarde son père. — l'homme qui a adopté cet enfant porte notre nom… je suis moi-même adopté, mais moi, mes parents sont morts dans un accident. — Toufik… Le jeune garçon s'affole. — c'est la vérité, n'est-ce pas ? Il regarde sa mère, puis son père. — pourquoi vous ne dites rien ? — Toufik… — vous ne m'avez pas dit la vérité sur mes parents ? — tes parents ne sont pas morts dans un accident… — je suis un enfant naturel ? — oui… Mais pour nous, ça ne change rien ! — mon petit, je t'aime, s'écrie sa mère. Toufik, aveuglé par les larmes, secoue la tête. — pourquoi me ditesvous cela, maintenant ? — parce qu'il y a une vie à sauver. Il se rappelle Sarah. — c'est elle, la cause de tout cela ! — elle n'est au courant de rien ! — je ne veux plus la voir, je ne veux plus entendre parler d'elle ! — et Riadh ! — lui non plus, je ne veux plus en entendre parler ! — Toufik…, dit sa mère. Il se met à pleurer. — je suis un enfant naturel ! Il se précipite dans les bras de sa mère qui le serre tendrement. — tu es mon fils, mon fils chéri et tu le demeureras à jamais ! (à suivre...)