Le Musée national des arts et traditions populaires réserve un espace privilégié à l'animation, dans ses programmes, a indiqué, hier, à Alger, Mme Aïcha Aziza Amamra, directrice de cette institution. «L'animation constitue l'un des volets importants de notre programme», a souligné la responsable du musée, précisant que les activités consistent en l'organisation d'expositions permanentes des collections, des expositions à thèmes (tissages, broderies, dinanderie...) et des manifestations à caractère socioculturel lors de certaines fêtes, telles que le Mawled Ennabaoui El-Charif, le ramadan, l'Achoura et yennayer. «A l'occasion de ces fêtes, nous organisons des "qaâdate" (cérémonies), ainsi que des expositions mettant en exergue la richesse des us et coutumes et traditions des différentes régions du pays», a confié Mme Amamra. «Nous essayons de réserver une place particulière aux enfants, qu'on intègre à toutes les activités», a affirmé la directrice du musée, ajoutant que «même lors de la tenue d'expositions, nous organisons à l'intention de cette catégorie d'âge, des ateliers autour de ces expositions». «C'est aussi à travers les enfants que nous essayons de perpétuer le riche patrimoine national», a expliqué la directrice du musée, précisant que les activités en direction des enfants et des adolescents seront à l'avenir «plus consistantes» avec la parution du nouveau statut du secteur de la culture qui prévoit le recrutement d'un animateur culturel dans chaque musée et qui sera chargé d'élaborer un programme, d'animation et d'orientation en direction du public. «Les activités d'animation permettent aussi de mieux se documenter sur tout ce qui est immatériel», a expliqué de son côté Rachid Bouteldja, chef du département animation et documentation, confiant que le musée fait actuellement un travail d'inventaire du fonds documentaire concernant le patrimoine immatériel. «Nous voulons axer notre travail sur l'immatériel en vue d'établir un répertoire national du fonds documentaire du patrimoine immatériel», a affirmé M. Bouteldja à propos de ce travail de recherche.