Collecte n M. Belkhadem a annoncé, hier, que plus de 3 millions de signatures ont été recueillies par les partis de l'Alliance pour le candidat Bouteflika. Le secrétaire général de l'instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), qui intervenait au forum de l'Entv a, par ailleurs, souligné que son parti a pour objectif d'atteindre un taux de participation de 65% à l'élection présidentielle prévue pour le 9 avril prochain, rappelant que le dernier scrutin présidentiel avait enregistré un taux de participation de 58%, et que lors des élections présidentielles pluralistes de 1995, 1999 et 2004, le taux de participation avait dépassé les 50%. Il a précisé en outre, que la lecture du taux de participation doit être fait dans «un cadre juste» citant l'exemple de certains pays démocratiques comme la France et l'Amérique, où il a enregistré généralement lors de l'élection présidentielle un taux de participation allant de 45 à 55%. En ce sens, il a tenu à exprimer son vœu quant à une large participation des citoyens, en insistant sur la transparence dans les bureaux de vote. Concernant le phénomène de l'abstentionnisme, M. Belkhadem, a indiqué que «ceux qui écrivent dans la presse et font des commentaires dans les endroits privés évoquent, avant chaque élection, ce qu'il a qualifié de "crainte de l'abstention"». Évoquant la crise financière qui a frappé de plein fouet les banques étrangères, Belkhadem a assuré que «l'économie algérienne n'est pas touchée par la crise mondiale». il a expliqué à cet effet qu'en cas de dégringolade du prix du baril de pétrole, les recettes du pays, dont 98% proviennent du secteur des hydrocarbures, seront «affectées», mais sans toutefois avoir un impact sur le financement du prochain plan quinquennal. Dans le même sillage, il a assuré qu'«il n'y a pas à s'inquiéter pour les ressources du financement» du prochain programme de développement que le président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, compte réaliser. Et ce, précise-t-il, en comptant sur «les recettes des exportations des hydrocarbures, se basant sur une moyenne de 50 dollars US le prix du baril pour l'année en cours et celle de l'année à venir ainsi que sur les réserves de l'année précédente estimées à 144 milliards de dollars». Selon le SG du FLN, il y a d'autres procédures qui permettront également de réaliser ce programme quinquennal, avec notamment la baisse de la dette extérieure et de la dette intérieure de 1 600 milliards de dinars à 700 milliards de dinars à la mi-2008. Cela a permis au pays de garantir la sécurité financière et d'échapper aux risques et aux conséquences de la crise mondiale, a-t-il conclu.