Outre la salat al-Istisq'a, on relève plusieurs rites, dont les plus connus sont tislit n'Wenzar et aghondja ou ghondja. Selon la légende recueillie en Kabylie, Anzar, le génie ou le dieu de la pluie, habitait dans le ciel, commandant à la pluie et donc, contrôlant les cours et les points d'eau sur la terre. Il faisait en sorte que l'eau ne manque jamais, ce qui fait que la terre était toujours verdoyante et que les sources coulaient généreusement. On ne connaissait ni sécheresse, ni soif, ni faim, puisque la terre portait en permanence des cultures et que les troupeaux fournissaient en abondance laitages et viandes. Il arrive qu'Anzar descende sur Terre, pour jouir du spectacle du bonheur des hommes. Comme dans les mythologies grecques où les dieux se mêlaient aux hommes, il revêtait alors soit la forme d'un vieillard vénérable à la longue barbe blanche, soit celle d'un beau jeune homme aux traits accomplis, soit encore celle d'un enfant... Anzar. Comme tous les génies ou les dieux, il avait de grands pouvoirs. Il avait aussi une multitude de génies à son service, de sorte qu'il n'avait besoin de rien. D'ailleurs il lui suffisait de tourner sa bague magique pour que tous ses vœux se réalisent.