Résumé de la 97e partie n La meule magique permet de donner de la farine à la famille du bûcheron. Mais sa fille la montre à ses camarades et elle perd ses pouvoirs ! Le soir, au moment de préparer le souper, la femme du bûcheron prend la meule et l'actionne. Mais il n'en sort rien. — Que se passe-t-il ? demande-t-elle Mais elle a beau tourner le pivot, aucune farine n'en sort ! elle appelle son mari et lui explique que la meule ne fonctionne plus ! — Quelqu'un a dû voir la meule ! — Je n'en ai parlé à personne ! On regarde Aïcha. — Et toi ? La fillette se met à pleurer et avoue tout. Le bûcheron soupire. — Adieu, l'abondance ! Mais sa femme ne veut pas redevenir pauvre. — Tu ne peux renoncer ! — Que veux-tu faire ? Le djinn m'a averti, si des regards étrangers voient la meule, elle perd aussitôt ses pouvoirs ! — N'oublie pas que tu as promis de lui donner sa fille ! — Je ne manquerai pas à ma promesse. De toute façon, il saura venir la prendre, le moment venu ! — Alors, retourne le voir ! Il a le pouvoir de te donner un autre objet magique ! — J'ai peur qu'il ne se mette en colère ! — Tu n'as pas le choix, sinon, tu retourneras à ta misère ! Le bûcheron retourne dans la forêt. Il s'assoit et se met à se plaindre. — Ah, si seulement je pouvais gagner ma nourriture sans m'épuiser à couper du bois, qui ne me rapporte presque rien ! Le djinn apparaît aussitôt. — Que t'arrive-t-il ? Je t'ai donné une meule qui t'assure l'abondance. De quoi te plains-tu ? — Hélas, la meule ne donne plus de grain ! — Alors, c'est que tu as contrevenu à mes ordres ! — Hélas, ma fille a montré la meule à ses camarades ! — La meule ne sert plus à rien ! Le bûcheron se met à pleurer. — Ce n'est pas ma faute ! — Bon, dit le bûcheron, je vais te sortir encore d'affaires ! Il fait un geste et une jarre apparaît. — Cette jarre est magique. Tu l'ouvres et tu la trouveras pleine de dattes et de figues sèches. tu ne ressentiras plus la faim ! — Merci, monseigneur ! Avant de le laisser partir, le djinn lui rappelle qu'il doit lui donner sa fille. — Je sais, monseigneur, mais elle est encore jeune, il faudra attendre un peu ! (à suivre...)