Résumé de la 98e partie n Le bûcheron retourne dans la forêt. Le djinn a encore pitié de lui et lui remet une jarre qui donne des dattes et des figues sèches. Le bûcheron montre la jarre à sa femme. — Il t'a donné une jarre alors que j'attendais qu'il te remplace la meule ! Le bûcheron s'écrie : — Malheureuse, cette jarre est encore plus précieuse que la meule. Il lui explique de quoi il s'agit. — C'est formidable ! — C'est comme pour la meule, personne, hormis nous, ne doit voir la jarre ! Et pour écarter la curiosité des voisins, le bûcheron retourne dans la forêt et fait semblant de travailler. Mais à la longue, il renonce à couper du bois et il vit du produit de la jarre. — A quoi bon couper du bois, nous avons de quoi vivre ! Les mois passent et la famille du bûcheron prospère. — Comment se fait-il ? Le bûcheron ne travaille pas et il prospère ! — Peut-être a-t-il un secret ! On interroge sa femme, mais elle ne dit rien. On se retourne alors vers Aïcha. Et comme la première fois, on lui envoie les enfants. — Aïcha, dis-nous comment ta famille vit alors que ton père ne travaille plus ! — Dieu pourvoit à nos besoins ! — Vous cacher certainement quelque chose à la maison ! — Non, non ! — Si tu nous dis pas de quoi il s'agit, on ne te parlera plus ! La fillette résiste puis, comme la première fois, elle conduit les enfants chez elle et leur montre la jarre. — Ouvrez, et vous verrez des dattes et des figues sèches ! Les enfants écartent le couvercle de la jatte mais elle est vide. — Tu nous as menti ! La fillette se penche sur la jarre. — Je ne comprends pas. D'habitude, quand maman ouvre la jarre, elle est pleine de dattes et de figues sèches ! — Tu n'es qu'une menteuse ! Et ils s'en vont, la laissant pleurer. Le soir, au souper, la mère ouvre la jarre. Elle s'écrie. — Elle est vide ! Le bûcheron s'approche. — Tu as bien regardé ? — Il n'y a pas une seule datte, pas une figue ! La jarre est, en effet, désespérément vide. — Quelqu'un a sûrement vu la jarre ! — Moi, j'ai gardé le secret, dit la mère. On regarde Aïcha. Elle finit par tout avouer. (à suivre...)