Résumé de la 16e partie n Comme il hésitait à annoncer son mariage à sa famille, c'est sa mère qui le fait. Cette nouvelle crée la surprise... Nadir ne sait que répondre à la cousine. Sa mère intervient. — voyons, Djazia, puisqu'il dit que c'est une Algérienne ! — et moi, je le répète, c'est une étrangère. Elle s'adresse à Nadir. — mon fils, tu dois renoncer à cette fille ! — mais, ma tante… — ce serait manquer de respect à la mémoire de ton père ! Zoulikha s'irrite. — que vas-tu chercher là, Djazia ! — c'est la vérité ! — allons, allons, Nadir sait ce qu'il fait ! — justement, il n'est pas conscient ! — tu exagères ! — il devrait épouser une femme de son pays ! Zoulikha s'emporte. — ce n'est pas à toi de décider ! Djazia veut répondre, mais elle comprend qu'elle est allée loin. Elle s'arrête. Kaci veut décrisper la situation. — félicitons Nadir. C'est pour quand, la fête ? — dans un mois mon oncle ! Saliha et Ghania, les épouses des deux oncles, s'écrient. — mais, c'est pour bientôt ! Nadia et Yacina, les sœurs de Nadir, jubilent. — nous allons nous atteler aux préparatifs ! Elles s'adressent aux deux tantes. — nous comptons sur vous pour nous aider ! — bien sûr… — nous commencerons à rouler le couscous dans quelques jours ! Elle regarde la cousine Djazia. — toi, aussi, Djazia. Elle ne répond pas tout de suite, mais sa fille la pousse du coude. — bien sûr, dit-elle. Kaci plaisante. — et nous, les hommes, que devrons-nous faire ? — vous nous laisserez travailler ! — ah bon, dit Kaci, c'est vous qui déciderez de tout ! Nadir se déride. — vous, mes oncles, vous financerez ! Zoulikha sourit. — C'est la tradition, Kaci. — Eh bien, nous respecterons la tradition ! (à suivre...)