Résumé de la 3e partie n La mère de Nadir apprend que son fils va se fiancer. Mais il insiste pour qu'on garde le secret, jusqu'à l'officialisation. C'est l'oncle Kaci qui s'est proposé d'accompagner Nadir à l'aéroport. Comme il prend le vol de 10 heures et que l'aéroport est à une bonne centaine de kilomètres de là, ils doivent prendre la route très tôt. La mère et les sœurs de Nadir se sont levées ainsi que l'oncle Kaci. Le jeune homme prend le petit déjeuner avec elles. Zoulikha fait les dernières recommandations à son fils, quant à Nadia et à Yacina, elles lui chuchotent. — Dès que tu demanderas sa main, téléphone-nous… mais sur nos portables ! — Vous ne changerez pas ! dit Nadir. — On ne dira rien à personne, dit Nadia — Jusqu'à ce que tu nous en donnes l'ordre ! Il prend sa valise et s'apprête à sortir quand Djazia descend de l'étage où elle occupe une chambre avec sa fille. — Attends, ne pars pas ! Elle pousse devant elle Souad qui dort à moitié. — Attends, nous voulons te dire au revoir. Elle arrive à son niveau et l'embrasse. — Va en sécurité, mon garçon, reviens-nous très vite ! Elle se retourne vers sa fille, qui tient une boîte. — Souad, dit au revoir à ton cousin ! — Au revoir, dit la jeune fille. Sa mère s'énerve. — Voyons, fais-lui la bise ! Nadir se laisse embrasser. — Eh bien, au revoir cousine Souad ! Il embrasse sa mère et ses sœurs. — Au revoir tout le monde, saluez de ma part ceux qui dorment encore ! Il quitte la pièce. Il est aussitôt suivi par les vociférations de la cousine Djazia. — Attends, attends ! Nadir se retourne. Djazia pousse vers lui sa fille. — Souad a quelque chose pour toi ! La jeune fille, toujours mal réveillée, lui tend la boîte. — C'est pour toi, mon cousin ! Djazia explique. — Ce sont des gâteaux que Souad a préparés pour son cousin ! Nadir est embarrassé, il ne sait où mettre la boîte, ses bagages étant faits. Mais Djazia a tout prévu. Elle a ramené un joli sac en plastique, avec de beaux dessins. — Mets la boîte dedans… si tu as faim au cours du voyage, tu mangeras un gâteau ! Nadir sourit. — Merci, ma tante ! — Et tu penseras, bien sûr, à Souad ! (à suivre...)