Résumé de la 28e partie n Malika se heurte de plus en plus à sa belle-famille et aux femmes des oncles de son mari. Quelques jours après, Zoulikha et ses belles-sœurs, auxquelles se joignent Djazia et sa fille, Souad, médisent de Malika. La jeune femme, qui lit le journal, écoute, d'une oreille discrète, l'échange. Djazia, en haussant la voix, lance, à son adresse : — bent al-baraniya ! C'est plus que Malika ne peut supporter. Elle se lève et va vers Djazia. — répète un peu ce que tu viens de dire ! Djazia, prise au dépourvu, s'affole. Zoulikha vient à son secours. Avec son mauvais français, elle explique. — elle n'a rien voulu dire ! — je sais ce que cela veut dire : la fille de l'étrangère ! Elle pointe un index menaçant vers Djazia. — ma mère est algérienne ! elle ne l'a jamais cachée, au contraire ! et mon père l'est aussi ! — ce n'est pas ce qu'elle a voulu dire. Attirées par le bruit, Nadia et Yacina, les sœurs de Nadir, arrivent. Leur mère les met au courant de ce qui s'est passé. Malika continue à fulminer. — je vais retourner en France ! — voyons, tente de la calmer Nadia, Djazia n'a pas voulu te blesser ! — je ne sais pas ce que je vous ai fait pour que vous vous comportiez de la sorte avec moi ! Elle éclate en sanglots. — et moi qui croyais trouver une autre famille ici ! Zoulikha émue, la prend dans ses bras. — voyons, je t'ai toujours dit que je te considérais comme ma fille ! Elle se retourne vers Djazia. — toi, je t'interdis de dire du mal de ma belle-fille ! Djazia est outrée. — quoi, mais c'est tout le monde qui dit du mal de ta belle-fille ! Ghania et Saliha font machine arrière. — nous, jamais ! — c'est trop fort ! dit Djazia. Elle se retourne vers Malika. — c'est elles qui disent du mal de toi ! Moi, je n'ai fait que me joindre à elles ! A ce moment-là, Nadir entre. Il entend sa mère crier. — tu n'es qu'une friponne ! Je finirai par te chasser de ma maison ! — c'est mon cousin qui m'a introduit, tu n'as pas le droit de faire quoi que ce soit ! Le jeune homme entre dans la salle. — que se passe-t-il ? Zoulikha désigne Djazia du doigt. — elle cherche à semer la zizanie dans la maison ! — du calme, racontez-moi ce qui s'est passé ! Malika, elle, encore outrée, préfère sortir. (à suivre...)