Le coureur belge Tom Boonen, triple vainqueur de la «reine des classiques» cyclistes Paris-Roubaix, a annoncé, hier, lundi, qu'il allait entreprendre une thérapie pour son problème de drogue après avoir été contrôlé positif à la cocaïne pour la deuxième fois. Son équipe Quick Step a annoncé le jour même qu'elle allait lui infliger une lourde amende, en plus de sa suspension pour une durée indéterminée, mais n'a pas décidé de renvoyer le coureur. Le champion du monde 2005 pourrait bien rater le tour de France cette année. En 2007, il avait gagné le maillot de meilleur sprinteur, mais n'avait pu participer l'an dernier à la suite de son premier test positif. Dans un communiqué commun, Tom Boonen et son équipe précisent que le problème concerne «un usage occasionnel de la cocaïne, provoqué par certaines situations durant les loisirs entre des périodes d'efforts importants». Le test a été réalisé par les autorités régionales flamandes environ deux semaines après après la troisième victoire de Boonen dans la course Paris-Roubaix le 12 avril. L'équipe Quick Step a annoncé ce week-end que le coureur belge était «suspendu de toute compétition», mesure «entrant en vigueur immédiatement». L'an dernier, l'ancien champion du monde de cyclisme avait été contrôlé positif à la cocaïne lors d'un test hors compétition et avait été écarté du Tour de France. L'AMA salue la suspension de Valverde l L'Agence mondiale antidopage (AMA) s'est félicitée, hier, lundi de la suspension de deux ans infligée par le tribunal antidopage du Comité national olympique italien (Coni) à Alejandro Valverde sur le territoire italien pour son implication dans l'affaire Puerto. «C'est une nouvelle brique dans le mur de l'affaire Puerto», a estimé, hier, lundi le président de l'AMA John Fahey. L'AMA, qui va maintenant examiner les raisons ayant motivé cette suspension, se réserve le droit de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) si elle estime que le Code mondial antidopage n'a pas été respecté. L'AMA avait elle-même lancé un recours devant la justice espagnole pour obtenir une des poches de sang saisies dans l'affaire de dopage Puerto en Espagne il y a trois ans et attribuée à Alejandro Valverde, sans succès. C'est justement cette poche de sang que le procureur du Coni avait réussi à obtenir en janvier et qui lui a permis de confondre le coureur espagnol grâce à des analyses ADN. La sanction infligée par le Coni interdit à Valverde de participer aux courses ayant lieu sur le territoire italien pendant deux ans, notamment une partie d'une étape du prochain Tour de France. Seule l'UCI, la Fédération cycliste internationale, peut décider d'étendre cette suspension à toutes les courses.