Depuis quelques semaines, le monde vit au rythme des mauvaises nouvelles de l'évolution fulgurante de la grippe porcine. Avant cela, la grippe aviaire avait semé la panique après que la vache folle eut fait des siennes. Ce sera le tour de quel animal ensuite… ? Des milliers de décès ont été enregistrés à travers le monde à cause de ces maladies qui deviennent aussi transmissibles entre les êtres humains. L'apparition (même si certains spécialistes parlent de réapparition) de ces pathologies met l'humanité devant un nouveau défi, notamment dans le domaine de la recherche médicale approfondie. L'objectif est, bien évidemment, de réduire les pertes humaines à court terme et aussi de tenter d'adopter des mécanismes de prévention efficaces pour les années à venir. Il faut dire que les vaccins, mis en place par les différents laboratoires, n'ont pas réussi à anéantir les effets désastreux de cette nouvelle menace. Des décès ont même été enregistrés parmi les personnes vaccinées. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a, à maintes reprises, souligné la nécessité de la mobilisation collective des laboratoires de recherche dans les pays développés afin d'arriver à produire des médicaments en mesure d'endiguer ces maladies d'origine animale. La vache folle, le Sras, la grippe aviaire et enfin la grippe porcine. En l'espace de moins de deux décennies, le monde est ébranlé par quatre maladies dévastatrices. L'état d'alerte est à chaque fois déclenché aussi bien par les Etats touchés que par l'OMS. L'élevage des animaux doit donc être soumis à un contrôle rigoureux et perpétuel si on veut se mettre à l'abri. Mais ces nouvelles maladies (c'est ainsi que les spécialistes les désignent), créent également une panique et sèment une grande psychose à travers le monde. Des mesures de prévention ont été prises, notamment dans le déplacement des personnes d'un pays à l'autre. Le secteur des transports, notamment le transport aérien, a subi d'importantes pertes en raison de la phobie engendrée par ces maladies. Le secteur du tourisme a, pour sa part, connu un ralentissement sans précédent durant les périodes d'alarme. Le fait le plus marquant est que les nouvelles maladies ont été enregistrées dans les pays développés, alors que les pays les plus pauvres de la planète ont été épargnés. A l'exception de l'Egypte qui a été touchée par la grippe aviaire, le continent africain n'a pas été inquiété. Heureusement d'ailleurs, car si ces maladies l'avaient touché, le bilan des victimes aurait été des plus macabres au vu des moyens dérisoires dont il dispose pour les endiguer. Mais les autorités africaines ont tout de même pris des mesures de prévention visant à mettre les citoyens à l'abri d'une telle menace.