Piqûres n L'envenimation due aux scorpions est un phénomène qui a enregistré une baisse du nombre de morsures à Naâma grâce aux actions de prévention menées à travers les foyers réputés infestés de scorpions. Selon la direction de la santé de cette localité, il y a eu 639 cas d'envenimation par les scorpions, 100 cas ont été recensés en 2008, soit 25% de moins que l'année précédente. La responsable du service de prévention à la direction de la santé a expliqué que ce recul est dû essentiellement aux différentes mesures de lutte contre la prolifération de cet insecte venimeux à travers les différentes localités rurales et enclavées de la wilaya. Sans oublier, bien entendu, les travaux d'aménagement, de bitumage des routes et d'extension du réseau d'éclairage public. La dynamisation du service de lutte et de prévention épidémiologique par l'organisation de sorties sur le terrain des agents des établissements de la santé de proximité aux établissements scolaires, agglomérations urbaines et autres régions enclavées, a également eu un impact positif sur la prévention contre le scorpion, a précisé la même responsable. Selon la même source, cette baisse du nombre de cas de morsures est due aussi, aux campagnes de sensibilisation et à la participation effective de la population à la lutte contre l'envenimation par l'organisation d'opérations de salubrité publique en milieu urbain ainsi que de campagnes de collecte de cet animal à la piqûre venimeuse. Il convient de souligner que ces campagnes de collecte de cet insecte venimeux ont donné lieu au ramassage de plus de 1 000 scorpions depuis le début de cette année, moyennant une somme de 60 DA l'unité. Les communes de Tiout, Asla et Aïn Sefra, situées dans la partie sud de la wilaya, enregistrent annuellement le plus grand nombre de piqûres de scorpions. Il a été recensé, en effet, pas moins de 650 victimes, notamment durant la période des grandes chaleurs. Selon le service de la prévention à la direction de la santé, le nombre exact des victimes d'envenimation demeure indéterminé, car de nombreuses victimes, non prises en compte dans les statistiques, continuent de privilégier le traitement traditionnel en cas de morsure.