Résumé de la 26e partie n Sur un coup de tête, le père de Malika, qui l'a accompagnée au pays, décide, après quarante années d'absence, de construire une maison dans son village. Malika est au téléphone avec sa mère, qui l'appelle presque tous les jours. Mahieddine, dès son retour en France, lui a parlé de son projet. Elle s'y est, bien sûr, opposée. Et une fois encore, elle explique ses raisons à sa fille. — il ne pourra pas y vivre… Et moi, non plus… Tu nous imagines, dans un village, perdu ? Il ne doit pas y avoir d'infrastructures… — les choses ont changé, maman… ça s'est beaucoup développé ! — tu sais que nous sommes malades, tous les deux, qu'il nous faut des soins… — il y a des médecins, des hôpitaux ! — Ce sera quand même difficile ! — papa veut revenir au pays… — je ne suis pas contre ! — mais il ne peut pas vivre sans toi ! — je ne sais pas ce qu'il faut faire ! — il faudra vous arranger ! Malika ne sait pas que ses belles-sœurs, Nadia et Yacina, ont suivi la conversation. Elles vont tout rapporter à leur mère. Zoulikha va retrouver Malika. Elle parle mal le français, mais elle arrive à se faire comprendre de sa belle-fille. — ta mère va bien ? — oui, elle vous passe le bonjour ! Zoulikha hoche la tête. — nous aurions aimé la voir ! — elle ne pouvait pas venir, elle souffrait… — ton père, lui, veut revenir ! — oui… — mais ta mère ne veut pas ! Malika est gênée par cette intrusion dans sa famille. — mon père et ma mère vont certainement s'entendre ! — je ne sais pas pourquoi ta mère ne veut pas revenir ! Malika s'irrite. — c'est son problème ! Zoulikha est outrée. — tu as raison, ce ne sont pas mes affaires… — excuse-moi, mes paroles ont dépassé ma pensée… Zoulikha retourne auprès de ses filles. Elles les voient discuter, puis elles vont retrouver Saliha et Ghania, les femmes des oncles, et elles ont ensemble une longue conversation. Elles parlent certainement d'elle ! Ainsi, il a suffi de quelques semaines pour que le comportement de sa belle-famille à son égard change. Malika va de désillusion en désillusion, mais elle ne dit rien à Nadir, pour ne pas l'inquiéter, — ça va ? lui demande-t-il à chaque fois qu'il rentre — oui (à suivre...)