Résumé de la 2e partie n Le père des 7 filles entre dans un château occupé par des ogres. Affamé, il prend un petit peu de nourriture de chacune des sept parts déposées sur la table... Il arriva dans une autre pièce et, émerveillé, y vit sept petits monceaux de pièces d'or, qui luisaient dans l'obscurité. Il ouvrit son sac et de chaque tas préleva quelques pièces. Puis il s'en retourna par où il était venu, ouvrit et referma derrière lui les sept portes et s'éloigna vite du château, avant que les ogres ne soient revenus de leur chasse. Sur le chemin du retour, il vit les mêmes trois personnes attendre sur le bord de la route et leur demanda de lui dire, par Dieu, ce qu'elles étaient. — Tu nous as déjà posé la question et je t'y ai répondu, dit le vieillard ; cet homme couché la tête en bas est ton destin et celui-ci, debout, le destin de ton frère. L'homme n'était pas particulièrement satisfait de cette réponse, mais il n'y pouvait rien et il continua son chemin. Au bout de quelques jours, il arriva dans son village, où ses filles l'attendaient, mortes d'anxiété. Elles lui firent fête et furent transportées de joie quand il leur montra son sac empli d'or. — Combien y en a-t-il ? demanda la plus jeune. — Nous aurons plus vite fait de les mesurer avec un boisseau, dit le père. — Mais nous n'en avons pas. — Allez en chercher un chez mon frère, mais... attention ! Si sa femme vous demande ce que nous allons faire avec le boisseau, dites que c'est pour mesurer de la farine. La petite fille se rendit chez sa tante. — Un boisseau ? dit celle-ci. Qu'allez-vous faire avec un boisseau ? — Mon père a ramené un peu de farine d'orge. Nous voulons voir combien de temps elle va nous durer. Mais la petite fille ne savait pas mentir et sa tante ne fut pas très convaincue : à quoi bon mesurer combien la farine durerait puisque, de toute façon, elle envoyait leur repas tous les jours ? Aussi prit-elle soin de coller un peu de glu au fond du boisseau, avant de le remettre à sa nièce. Le soir, quand on vint lui rapporter la mesure, elle regarda au fond et... ô surprise ! un louis d'or y était collé. Aussi, dès que son mari rentra, il n'était pas encore assis qu'elle courut à sa rencontre : — Regarde... Regarde ce que ton frère a rapporté de son voyage. Et tu t'inquiétais pour lui... et tous les jours tu allais demander à ses filles s'il n'était pas revenu. — Impossible ! dit son mari. Il y a à peine quelques jours que mon frère est parti. II n'a pas pu, en si peu de temps, gagner des pièces d'or. — Et moi je te dis qu'il les mesure au boisseau. — Comment le sais-tu ? Elle lui conta la ruse qu'elle venait d'employer. — Si même c'était vrai, dit-il, que t'importe ? Tu as tout ce dont tu as besoin et même beaucoup plus. Tu as les champs, les maisons, l'argent, les serviteurs et les servantes (à suivre...)