"Refuge" La chaleur insuportable pousse les habitants vers les forêts. La canicule, qui sévit ces derniers jours dans la wilaya de Souk-Ahras et sa periphérie, a contraint de nombreux citoyens à aller chercher un peu de fraîcheur et de repos dans les forêts limitrophes de la ville et à proximité de l'oued Medjerda. Les forêts, notamment celles localisées sur la Route nationale reliant le chef-lieu de wilaya aux régions de Aïn Senour et El-Mechroha, demeurent le lieu de prédilection de nombreuses familles qui, en l'absence d'infrastructures de détente et de loisirs, se réfugient dans ces endroits. De nombreuses fontaines et sources d'eau naturelle, à l'exemple de celles de Aïn Rezouk et Aïn Senour, font, également, partie du décor de ces forêts qui enregistrent, à longueur de journée, l'affluence de nombreux citoyens, notamment des voyageurs qui s'arrêtent le temps d'étancher leur soif et de prendre l'air, avant de poursuivre leur chemin. Les habitants de cette région, dont certains optent pour les régions d'Annaba et d'El-Kala, choissisent de se détendre et de se reposer sous les arbres de ces forêts qui leur procurent abri et fraîcheur, notamment après que des espaces leur ont été réservés par la conservation des forêts. Ces espaces, dont la beauté éblouit le regard du passager, offrent de véritables moments de loisirs et de repos aux visiteurs de la région d'El-Machroha, appelée jadis «la verdoyante» en raison de ses innombrables sources naturellles et de la densité de ses forêts dont le climat convient aux asthmatiques, notamment. Aussi, la position géographique de cette localité constitue un des atouts à même de lui permettre de devenir une ville touristique de premier choix. La région d'El-Machroha, qui culmine à plus de 800 m et recèle d'innombrables potentialités touristiques, est en mesure d'attirer de nombreux estivants et touristes de différents horizons en quête de détente dans cette région qui fut le lieu de prédilection du grand poète tunisien Abou Kassem El-Chabi.