Bond n Elle a enregistré depuis 2003 une extension de 382 nouveaux hectares faisant passer la superficie globale à 520 h avec un patrimoine phoenicicole de plus de 156 000 palmiers pour une production annuelle dépassant les 46 000 quintaux. Une surface de 247 hectares est venue consolider les palmeraies de Tiout et de Mograr, sud de cette wilaya, au titre du programme de lutte contre la sécheresse et l'extension de la richesse phoenicicole, mis en œuvre ces trois dernières années, indique-t-on à la subdivision d'agriculture à la daïra de Mograr. Mis en œuvre avec le concours du Haut-Commissariat au développement de la steppe, la conservation des forêts, le fonds national de développement agricole, en coordination avec l'institut technique de développement de l'agronomie saharienne, le programme vise la réalisation d'une série d'opérations de développement de l'effectif phoenicicole de la région, souligne le responsable de la subdivision. Ces opérations consistent, selon la même source, en la protection de l'environnement local, la mobilisation des ressources hydriques, la réhabilitation des sources, l'entretien des cours d'eau à travers les palmeraies des communes de Mograr et de Tiout via les localités phoenicicoles d'El-Ardja, Rossaf, Sam, El-Ogla, El-Ach et N'tila. Outre le programme de mise en valeur agricole par concessions qui porte également sur la création de nouveaux périmètres phoenicicoles au niveau des régions de Rosfa, Sidi Brahim, El-Hadj Mimoun, une opération de 120 millions de dinars a été également lancée en 2005 pour la lutte contre la sécheresse dans les régions semi-arides et le rajeunissement des palmiers séniles. La réalisation de huit kilomètres du réseau d'électrification, l'ouverture de six kilomètres de pistes agricoles, l'équipement et l'entretien des anciens forages agricoles, la réalisation de bassins à travers les palmeraies, font partie des opérations retenues au programme. La phoenicilture à Naâma a enregistré, depuis 2003, une extension de 382 nouveaux hectares faisant passer la superficie globale à 520 ha avec un patrimoine phoenicicole de plus de 156 000 palmiers pour une production annuelle dépassant les 46 000 quintaux, indique-t-on à la Direction des services agricoles (DSA) de Naâma. Soucieuse du développement de l'agriculture dans cette wilaya des Hauts Plateaux, la DSA fonde de larges espoirs sur la recherche scientifique, la mise en œuvre d'expériences de la culture in vitro du palmier, en plus de la vulgarisation des techniques de prévention contre les maladies végétales parasitaires. A ces opérations viennent s'ajouter la sélection d'autres espèces de palmier, plus adaptées et résistantes aux maladies de boufaroua et du bayoud, le rajeunissement du vieux patrimoine phoenicicole qui constitue un legs ancestral de cette région riche en vieux ksour.