C'est le cas, cette fois-ci, du Japon, lequel a réaffirmé, par le biais de son ambassadeur en Algérie, Tsukasa Kawada, sa volonté d'établir une coopération «fructueuse» avec l'Algérie, à travers la participation des entreprises nippones spécialisées dans le bâtiment, dans les programmes de logement, en concluant des accords de partenariat avec des entreprises algériennes du bâtiment, indique un communiqué du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Lors d'un entretien avec le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, qui a eu lieu jeudi dernier à Alger, l'ambassadeur du Japon a indiqué que son pays est disponible à encourager les entreprises nipponnes à établir des partenariats avec leurs homologues algériennes conformément à la loi algérienne sur l'investissement. Il a ainsi souligné que ce partenariat sera axé, sur le transfert des nouvelles technologies et de l'expérience du Japon, notamment pour ce qui est des systèmes antisismiques et d'isolation ainsi que l'encadrement de tous les types de construction. De son côté, M. Tebboune a indiqué que toute forme de coopération entre les deux pays, dans le domaine du bâtiment, était la bienvenue. Pour la réalisation des programmes de logements, l'Algérie, faut-il le signaler, a signé plusieurs protocoles d'accords avec, entre autres, les Portugais, les Espagnols, les Américains et les Italiens. Ces protocoles portent sur la création des joint-ventures et des consortiums avec les entreprises algériennes, avec l'objectif principal de réduire de façon concrète les délais de réalisation. Des discussions avec plusieurs pays arabes (Egypte, Qatar, Jordanie) ont été, également, entamées dans l'optique de prendre en charge une «bonne» partie des projets de logements publics dans le cadre du plan gouvernemental arrêté. Mais selon M. Tebboune, «l'Algérie n'est pas intéressée par des partenariats avec des entreprises qui se contentent de réaliser certains projets et partir avec notre argent, mais plutôt avec des partenaires solides qui s'installent ici pour une longue durée, ce qui permettra la formation de nos jeunes, avec un transfert de leur savoir-faire». B. A.