Malik Boumati Le Front des forces socialistes fête ses cinquante ans d'existence. Fondé le 29 septembre 1963 par Hocine Aït Ahmed et d'autres militants de la cause nationale, le FFS n'a pas cessé depuis sa création de lutter pour une Algérie démocratique. Aujourd'hui dimanche 29 septembre 2013, et en dehors de l'activité centrale initiée par la direction nationale du parti, Tizi Ouzou, lieu de naissance de cette formation politique, vivra au rythme des activités commémorant cet événement. Des activités de recueillement principalement la fédération FFS de Tizi Ouzou en a prévu deux. Les militants et les citoyens qui répondront à l'appel se rendront au cimetière de M'douha où est érigée une stèle à la mémoire des martyrs de ce parti. Un recueillement et un dépôt de gerbe de fleurs y aura lieu avant un déplacement vers la localité de Aïn El Hammam où un autre recueillement aura lieu devant le monument aux martyrs. Mais l'essentiel du programme commémoratif est étalé dans le temps avec une majorité des activités programmées tout au long du mois d'octobre avec un dernier point prévu à Aïn El Hammam, le 5 novembre prochain, en hommage à l'ancien membre de la direction nationale, M'barek Mahiou assassiné le 5 novembre 1995 à Alger. Un recueillement ce jour-là sur sa tombe sera suivi d'une conférence-débat qui sera une occasion pour les membres de la direction nationale de ce parti de présenter la situation politique en Algérie et expliquer les positions du FFS, notamment depuis sa participation aux élections législatives du 10 mai 2012. Le parti dirigé par un présidium depuis son dernier congrès national animera, à l'occasion de ce cinquantenaire, une conférence le 5 octobre prochain dans la localité de Draâ Ben Khedda, à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Une semaine plus tard, un autre recueillement aura lieu du côté de la localité de Aïn Zaouïa, au sud de la wilaya, en hommage à l'ancien président de l'APW de Tizi Ouzou, Rabah Aïssat, assassiné en 2006, dans un café maure de la région, et ce, avant une autre conférence dans la ville voisine de Draâ El Mizan. Une rencontre avec les citoyens est prévue pour le 25 octobre à Mekla, selon le programme élaboré par les instances fédérales du FFS qui communiqueront ultérieurement les horaires et les noms des animateurs des conférences. «Au moment où les clans au pouvoir se disputent et règlent leurs comptes par presse interposée, le FFS a choisi de parler au peuple», affirme un jeune cadre de ce parti qui dit rejeter le «semblant de débat» en vigueur ces derniers jours autour du remaniement ministériel et des changements opérés dans les rangs de l'institution militaire. «Ces échanges ne concernent ni le FFS ni le peuple algérien», ajoute-t-il non sans indiquer que son parti préfère «se tourner vers la population avec laquelle le dialogue serait instructif et constructif». Il s'agit, selon notre interlocuteur, de rester en contact avec la population «pour connaître leurs doléances mises à jour et lui expliquer les positions et la vision du FFS sur la situation dangereuse qui menace notre pays». M. B.