De par le nombre total des opérateurs économiques inscrits au registre du commerce qui s'élevait à fin juin 2013, selon le dernier rapport du centre national du registre de commerce (Cnrc), à 1 640 168, l'initiative de remplacer le document classique par un autre où sera intégrée une puce électronique, est des plus appropriée. En effet d'après le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, «le nouveau registre électronique va faciliter et alléger les mesures administratives d'obtention de l'extrait du registre de commerce, mettre un terme à la falsification et moderniser les opérations de contrôle des activités commerciales». C'est ce qu'a tenu à préciser le ministre à la presse en marge de la cérémonie de signature, jeudi dernier, d'une convention entre le Cnrc et l'entreprise nationale des systèmes informatiques (Ensi) pour la mise en œuvre dudit projet. Soulignons que le ministre du Commerce va élaborer, en collaboration avec le Centre national du registre de commerce, des textes organisationnels pour trouver les bases juridiques de la nouvelle forme de ce document qui contiendra toutes les informations relatives à l'entreprise et à son propriétaire. Le lancement du nouveau registre de commerce est prévu selon le ministre du secteur au début de l'année 2014. «Auparavant une période d'essai est prévue jusqu'à la fin de l'année pour assurer la bonne maîtrise du projet, en attendant le lancement, à partir du 2 janvier», a toutefois indiqué Benbada. Il a aussi informé à l'occasion, «à partir du 2 janvier tous les registres de commerce délivrés par la wilaya d'Alger seront sous forme de document sur papier (le document actuel) qui portera une puce électronique». Et d'ajouter «après six ou huit mois du lancement de cette opération, il est question de lancer une carte qui remplacera le document suscité à travers tout le territoire national». Benbada a par ailleurs insisté sur le fait que non seulement cette opération vise à assainir le fichier du registre du commerce, l'utilisation du registre de commerce électronique va permettre également de «renforcer l'utilisation des techniques de l'information et de la communication au niveau du centre national du registre de commerce et de s'adapter aux développements scientifiques et techniques de ce domaine», a indiqué ce dernier. Rappelons enfin que le registre de commerce électronique a été réalisé en collaboration avec le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Et que le budget préliminaire alloué à cette opération s'élève à 49 millions de dinars, dont 30 millions ont été accordés par le Fonds d'appropriation des usages et du développement des technologies de l'information et de la communication (Faudtic) et 19 millions par le Centre national du registre de commerce. Z. A.