Nasser Hannachi Le feuilleton dramatique du parking à étage aura coûté les yeux de la tête au budget de l'Hôtel de ville en raison de ses multiples réévaluations glissées comme une lettre à la poste et impactant en retour un déficit budgétaire. Des latences dans la gestion des projets affichent un spectre toujours «énigmatique» en cette circonscription, qui s'apprête à abriter un évènement universel arabe en 2015. Elles se généralisent au-delà du chef-lieu, qui a entonné et élargi l'anarchie, marquant la déliquescence dans les «sous régions» de la wilaya. Au moment où la population semble avoir tiré d'un trait les imperfections cumulées dans leur région respective au terme des multiples assurances larguées antérieurement par les élus et responsables locaux et aspirant à mieux, voilà qu'un constat «inopiné» venait de mettre en cause la quasi-totalité des PCD (programmes communaux de développement). Lequel constat dressé par le nouveau wali M. Ouadah est écrit avec des lettres «médiocres !», après avoir sillonné les communes, une semaine après sa prise de fonction des rênes de la wilaya. Plus de 400 projets inscrits somnolent en raison de la rigidité et du retard dans le payement des opérateurs. Une situation qu'il a décriée, jeudi, devant son exécutif et les chefs de daïras. Ainsi a-t-il sommé les responsables d'apurer les esquisses inscrites dans le PCD sous peine de sanction et d'éventuel gel de nouveaux projets jusqu'au parachèvement des ateliers en cours. Et quelques critiques fusent : certaines entreprises n'ont pas été épargnées car ne disposant pas de ressources humaines compétentes. Le nouveau chef de l'exécutif voudra casser un certain «monopole». Pourtant cela aurait été ratifié en 2011 lorsque la wilaya de Constantine couchait d'un texte sans équivoque sur la nature des entreprises en charge des diverses chantiers des douze communes. Notamment en matière de réalisation de logements dans leur quota supplémentaire : «Elles doivent être compétitives et qualifiées», a-t-elle exigé. Qu'un projet soit en retard ou en contravention avec son détenteur, le citoyen ne veut nullement digérer ces détails techniques ou conflictuels. Il ambitionne le concret lui permettant de sortir de l'enclavement et de mener un quotidien serein loin des dissidences communales ou règlement de compte. Ce flash back dans les chantiers atteste le degré inférieur d'avancement des projets et les carences dont souffre la gestion en diverses assemblées municipales. In fine une maladie purement communale que la wilaya ne devrait pas laisser s'éterniser. N. H. Mise à niveau d'Ali-Mendjeli : le financement de la 2e tranche en janvier 2014 L'enveloppe financière nécessaire à la seconde tranche du programme d'urgence de mise à niveau de la nouvelle ville d'Ali-Mendjeli (Constantine) sera mise en place en «janvier 2014», a-t-on appris hier, auprès des services de la wilaya. Les études techniques des projets inscrits au titre de cette 2e phase de la mise à niveau ont été «finalisées», a affirmé la même source, soulignant que l'ensemble des structures et des équipements à réaliser, inscrits dans le cadre de ce «redressement urbain» de la ville nouvelle a obtenu «l'approbation» des services du Premier ministère. La deuxième tranche du programme de mise à niveau d'Ali-Mendjeli englobe, notamment, la réalisation d'infrastructures scolaires, de santé, sportives, de sécurité, commerciales et de loisirs. Ces actions sont destinées, selon la même source, à «compléter les efforts déployés dans le cadre de la première tranche de cette opération en matière d'amélioration du cadre de vie des habitants». Le programme d'urgence de mise à niveau de la ville d'Ali-Mendjeli, décidé par le gouvernement en décembre 2011 est doté d'une enveloppe de 40 milliards de dinars. Il est destiné à «restructurer au plan urbanistique et architectural» cette nouvelle cité et «résorber les insuffisances constatées», a-t-on noté. Les besoins en équipements socioéducatifs de cette nouvelle ville appelée à accueillir près de 400 000 habitants en 2015, ont été «identifiés» par le bureau d'études Urbaco (Centre d'études et de réalisation en urbanisme), de Constantine, à travers une étude technique déterminant les mesures d'urgence à entreprendre. La première tranche, financée à hauteur de 18 milliards de dinars, comprend la réalisation, entre autres, de 2 lycées, 4 collèges d'enseignement moyen (CEM), 18 groupes scolaires, d'une polyclinique, de 7 sûretés urbaines, d'une sûreté de daïra, d'un stade de football de 3 000 places, de 2 complexes sportifs de proximité (CSP), d'une salle omnisports et de 4 maisons de jeunes. En matière d'hydraulique, un réservoir de 50 000 m3, deux autres d'une capacité de 5 000 m3 avec une station de pompage, dotés de 6 km de conduites, d'une station d'épuration, d'un collecteur principal et d'un réseau de distribution d'eau potable ont été inscrits dans la première tranche de ce programme de mise à niveau.