C'est à la Maison de culture Ould Abderahmane Kaki que le clap d'ouverture des 2es Journées du court métrage et documentaire de Mostaganem a été donné samedi dernier. Prévu du 7 au 11 décembre, cet événement verra la projection de 12 œuvres produites entre 2010 et 2013, a indiqué à l'APS le directeur artistique de ces journées, Halim Rahmoune, précisant que l'Algérie sera représentée avec 10 films courts. Pour la catégorie documentaire, deux avant-premières sont à l'affiche, à savoir La lycéenne et le cordonnier d'Abderrezak Hellal et Djenet larouah de Kousseila Djaouti, tous deux réalisateurs algériens. Hayaya min Ghaza du Palestinien Ibrahim Faiz, 1, 2, 3, 5, 6, 7 du Tunisien Bilal Bali et Tignawitid de l'Algérienne Rahma Benhamou El Madani, seront également en lice pour le prix du meilleur film documentaire. Avec au total 26 œuvres en compétition pour les deux catégories, l'événement a donné cette année sa section Carte blanche aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa, qui a célébré cette année sa 11e édition. Au menu, les meilleurs œuvres projetées lors des quatre dernières éditions, à savoir Archipel de l'Algérien Djamel Kerkar, Sens de l'orientation du Français Fabien Gorearp, Mokhtar de la Marocaine Halima Ouardari et enfin Edwige de l'Algérienne Mounia Meddour. Quant au jury, il est présidé par le comédien Hassen Kechache et est composé du critique algérien fraîchement rentré au pays Halim Mekhneche, du comédien Halim Zrebaa et de l'artiste plasticien Sid-Ahmed Zerhouni. Pour les étudiants et débutants du septième art, les organisateurs ont programmé trois ateliers, à savoir l'écriture scénaristique, le montage et le script. Cette deuxième édition rend un hommage au défunt téléaste Abdellah Tikouk (1948-2013), véritable ami de la nature, dont les documentaires et courts métrages ont été consacrés à la beauté de la nature de l'Algérie, à sa faune et sa flore. Le défunt avait rejoint la télévision nationale en 1969, où il a passé plus de 40 ans dans la réalisation et la production de programmes variés comme Civilisation musulmane en Algérie, Sens du patrimoine, Vision de la nature et Beauté de mon pays. Ses œuvres ont été récompensées tant au niveau national qu'international. Parallèlement aux projections, une exposition de photos intitulée «L'image et la révolution» de l'artiste Mohammed Kouassi est à l'affiche de la Maison de la culture. Cet événement s'est également enrichi d'un volet académique à travers la tenue de deux conférences relatives au thème de cette édition «Image et révolution». Il s'agit de «La photographie et la révolution» et «L'image, l'esthétique et l'idéologie». Aujourd'hui, pour leur deuxième année, les Journées du court métrage et documentaire de Mostaganem viennent d'avoir l'aval, cette année, pour leur institutionnalisation et devenir un festival, selon le directeur artistique de la manifestation Abdelhalim Rahmouni. W. S. M.