Kamel Amghar Meubler les vacances scolaires, par des programmes spécialement élaborés pour les enfants, est un point central qui figure, depuis quelques années déjà, dans l'agenda de la Maison de la culture Taous-Amrouche de Béjaïa. C'est un rendez-vous que la direction de cet établissement ambitionne d'honorer à chaque fois. «Il est essentiel pour nous d'accueillir régulièrement les enfants et d'œuvrer sans relâche pour leur épanouissement», confie la directrice en soulignant, au passage, que son institution «encadre aussi, à longueur d'année, des ateliers d'initiation aux arts comme le théâtre, la danse ou la musique». Au menu de la présente «trêve» hivernale, l'institution culturelle a lancé, le mardi dernier, une semaine d'animation baptisée «Les journées magiques». Les matinées (9h-11h) sont consacrées à des ateliers de dessin et de lecture, animés par des enseignants et des artistes. Les après-midi (13h-15h) sont réservées aux spectacles. Dans ce dernier chapitre, on retiendra plusieurs numéros de magie. Nombre de prestidigitateurs venant d'Alger, de Sétif, de Béjaïa et de Tizi Ouzou sont à l'affiche. Il y a aussi des spectacles de marionnettes, des clowneries et des kermesses. Le Théâtre régional de Béjaïa (TRB) se fait aussi un honneur d'égayer les congés scolaires. Une semaine d'animation, dédiées aux enfants, a été entamée hier. Avec une moyenne de deux séances par jour, le TRB a battu le rappel des troupes de théâtre pour enfants à travers la wilaya. Venant aussi bien de la Vallée de la Soummam que de la région maritime, de jeunes comédiens interprètent sur scène des contes et des histoires enfantines. Des numéros de clown et de magie sont aussi à l'affiche. Particularité : le TRB a aménagé, pour le week-end, des séances spéciales en collaboration avec les œuvres sociales des grandes entreprises de la région afin d'offrir aux parents qui travaillent la joie d'accompagner leurs enfants à la «fête». Seulement, ces initiatives se limitent uniquement au chef-lieu de wilaya. Dans les autres villes comme Akbou, Kherrata, El Kseur, Amizour ou Sidi Aïch, les enfants se contentent des programmes de la télévision et des jeux vidéo. En zone rurale, ils sont nombreux à accompagner leurs parents à la cueillette des olives. Une belle occasion pour s'oxygéner et apprendre sur les métiers de la paysannerie. C'est à cet âge-là qu'on apprend généralement un tas de choses sur la question. Espérons, cependant, que la maison de la culture et le TRB penseront dorénavant à déplacer, au profit des enfants de l'arrière-pays, une partie de leur programme d'animation. La majorité des enfants de la wilaya vit justement en dehors du chef-lieu. K. A.