«Je souhaite que notre équipe nationale puisse se préparer sereinement et dans les meilleures conditions possibles, en vue d'une bonne participation à la Coupe du Monde au Brésil» Mohamed Tahmi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, ne pensait pas si bien dire. Une déclaration qui intervient au moment où la presse nationale ne cesse de marteler qu'il y a un malaise entre le sélectionneur national Vahid Halilhodzic et son employeur. Cependant, le patron du bâtiment du 1er Mai a tenu à souligner que «L'instance fédérale est seule habilitée à prendre en charge ses problèmes. Elle a toute la latitude de prendre les mesures qui lui conviennent» lui qui a toujours affirmé que les «les problèmes des Fédérations doivent être réglés à l'intérieur de ces instances» réfutant toute immixtion du ministère dans les affaires internes des instances sportives nationales qui sont «totalement indépendantes». Cette intervention est venue donc dédramatiser la situation et détendre un peu l'atmosphère asphyxiante qui risque d'étouffer la sélection nationale à l'approche d'un évènement «importantissime» qu'est le Mondial brésilien. Ce malentendu existe bel et bien mais il s'agit d'un «problème mineur» d'après les échos qui lui sont parvenus depuis la FAF. Pas de quoi amplifier ce malentendu qui devrait déboucher sur une solution dans les jours à venir. M. Tahmi n'était pas le seul à réagir aux derniers rebondissements dans cette affaire. Nour-Eddine Kourichi, adjoint du Bosnien a fait une déclaration rassurante parue sur le site 20 minutes.fr : «Il y a eu une petite guéguerre avec quelques mots déplacés, mais les deux hommes se respectent. Le président veut garder Vahid et ce dernier veut aller jusqu'au Mondial. La presse algérienne a beaucoup amplifié la situation. Il y a eu un gros orage, mais maintenant l'éclaircie arrive.» L'ancien joueur de l'équipe nationale dans les années 80 n'était pas le seul à commenter cette affaire. Carl Medjani a lui aussi eu ses mots à dire : «On est tous derrière lui (Halilhodzic ndlr). J'ai lu et entendu les rumeurs qui circulent, mais je n'ai pas d'autres informations là-dessus. J'espère juste que le coach dirigera la sélection au Brésil.» L'ex-défenseur de l'AS Monaco et l'Olympiakos, qui a rejoint FC Valencienne depuis quelques jours, pèse bien ses mots dans sa déclaration. On y comprend que les joueurs sont tenus à l'abri de ces «frictions» mais se sentent aussi concernés par l'avenir de l'EN. Un soutien pour le driver est la preuve que le groupe est soudé et reste autour de celui qui leur a permis de réaliser leur rêve : jouer une Coupe du Monde. Certes, cette qualif' est l'œuvre de tous mais il ne faut pas enlever le mérite ou priver Vahid du droit de driver les siens au pays de la Samba. Le désire de ses poulains semble clair : il doit rester. M. T.