Le tout est d'asseoir des passerelles entre la recherche scientifique et l'entreprise opérant dans l'agroalimentaire. Ce rendez-vous s'inscrit dans le cadre du projet Fawira, programme mis en place en partenariat avec la Commission européenne. Une fois identifiés et maturés, ces projets «seront soumis à l'Union européenne avec d'autres partenaires internationaux, pour capter des sources de financement», a expliqué à l'APS, M. Ali Ferrah, coordinateur international du projet Fawira, en marge de ces rencontres qui se poursuivront jusqu'à mercredi prochain. Aujourd'hui aura lieu le choix des projets. Ces derniers concernent le développement d'activités déjà existantes ou la création de nouvelles start-up par des jeunes entrepreneurs ou universitaires opérant dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'eau, souligne encore M. Fawira. La journée d'hier a vu l'ouverture de deux ateliers de formation au profit des chercheurs sur l'analyse et le management des laboratoires agroalimentaires et l'analyse des eaux. Quant à la deuxième journée (aujourd'hui), elle sera marquée par des discussions entre les trois parties impliquées dans le développement de l'innovation, à savoir les chercheurs, les entreprises et les institutions publiques, a ajouté le même responsable. Pour information, le projet Fawira a été mis en œuvre en janvier 2012 par un consortium de trois pays (Algérie, Espagne et Italie). Il vise le renforcement des capacités de coopération internationale dans le domaine de la recherche dédiée à l'agriculture, l'agronomie et les eaux en Algérie. Financé par la Commission européenne dans le cadre du 7e programme-cadre européen (FP7) pour la recherche et le développement technologique et coordonné par l'Inra, le projet Fawira a pour objet notamment l'identification des besoins spécifiques des entreprises et des acteurs institutionnels dans le domaine de la recherche et le développement de l'innovation. B. A./APS