Pour le développement et l'amélioration du réseau routier, le département de M. Chiali compte injecter près de 4 000 milliards de dinars, à l'horizon 2019. Seront ainsi inscrits à l'actif du secteur «plus de 1 000 km d'autoroutes, 700 km de voies express et rocades et plus de 7 000 km de routes nationales et de chemins de wilayas, ainsi que près de 1 500 ouvrages d'arts», a-t-il résumé. L'achèvement des projets en cours, l'amélioration de la signalisation routière et le désenclavement des zones éloignées, telles sont les priorités des priorités du secteur des travaux publics. Il est également prévu dans le cadre du prochain plan quinquennal, selon l'invité de la Radio nationale, le lancement de réalisation de l'autoroute des Hauts-Plateaux. D'un coût de 700 milliards de dinars, ce projet d'une longueur de 1 000 km, sera fractionné en plusieurs lots, a précisé le ministre. «Sa réalisation sera confiée à des groupements d'entreprises nationales justifiant d'une expérience et d'un savoir-faire avérés», a-t-il encore ajouté. Au titre du prochain quinquennat, il sera aussi question de réaliser d'autres projets, dont des pénétrantes reliant les ports du Nord (Ténès, Béjaïa et Jijel) à l'autoroute Est-Ouest. Le ministre a, par ailleurs, confirmé la poursuite des travaux de l'autoroute Nord-Sud qui, en fait, n'est autre que la Transsaharienne. «La route nationale N°1 reliant Alger à Aïn Guezzam est en cours de dédoublement sur un linéaire très important» et le but, a-t-il précisé, «est de desservir des pays enclavés tels que le Mali, le Niger, le Tchad et le nord du Nigeria à partir des ports algériens, notamment celui de Djendjen». Répondant à une question concernant la réalisation des projets inscrits dans le plan quinquennal en cours, M. Chiali a souligné que près de 90% des projets prévus ont été déjà lancés. Au cours des dix dernières années, a-t-il précisé, «le secteur des travaux publics a bénéficié d'un investissement évalué à 5 000 milliards de dinars, soit près de 70 milliards de dollars, permettant ainsi la création de plus de 2 millions d'emplois». S'agissant de la dégradation de certains tronçons de l'autoroute Est-Ouest, le ministre a indiqué que ces dégradations concernaient surtout les tronçons à deux voies réalisés par des entreprises algériennes, et non le consortium chinois et japonais, au début des années 2000 et que les travaux de réfection engagés, notamment à Bouira, Chlef et Aïn Defla, seront achevés dans quelques mois. Il précisera que les travaux portaient également sur la mise à niveau de ces tronçons pour en faire des routes à trois voies, comme exigé par le président de la République pour l'autoroute Est-Ouest. D'après M. Chiali, le coût de réalisation de l'autoroute Est-Ouest a été évalué à 11 milliards de dollars, affirmant que les coûts fixés dans les contrats signés avec les consortiums sino-japonais ont été respectés et que «pas un dollar de plus n'a été dépensé». Les seules dépenses concernent les mises à niveau des tronçons précités, précisera le ministre. B. A.