à la suite des graves agressions israéliennes contre la bande de Ghaza et de la situation dramatique et inhumaine que vit le peuple palestinien dans ce territoire en raison de ces agressions, une rencontre de solidarité a été organisée, hier, au siège de l'ITE, à Alger, à l'initiative des syndicats autonome du secteur de l'éducation, en l'occurrence le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) et le Syndicat autonome du personnel de l'administration publique (SNAPAP), et ce, en présence de M. Boubekeur Khaledi, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, du représentant de l'ambassade de Palestine, des composantes de la société civile et des étudiants. Les syndicalistes ont réaffirmé la solidarité indéfectible de l'ensemble du personnel de la famille éducative, qu'ils soient enseignants, responsables ou adjoints d'éducation, avec les frères palestiniens et le soutien constant à leur lutte légitime pour le recouvrement de leur territoire national et la création de leur Etat indépendant. Ils ont également exprimé leur condamnation de la lâche agression israélienne contre les civils innocents palestiniens dans la bande de Ghaza, en violation de toutes les chartes et conventions internationales, de la légalité internationale et des valeurs humaines. Pour sa part, M. Abdelkrim Boudjnah, secrétaire général du SNTE, a suggéré le don d'une journée de salaire de chaque enseignant à travers tout le territoire national en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Et d'ajouter : «Nous allons contacter les syndicats internationaux de l'éducation pour soutenir cette démarche et aider la Palestine dans ces moments de difficulté.» Les initiateurs de cette rencontre de solidarité ont salué la résistance du peuple palestinien courageux face aux agressions caractérisées contre les personnes et les biens, réitérant la solidarité totale de l'Etat et du peuple algériens avec leurs frères palestiniens en ces circonstances douloureuses et appellent à un arrêt de ces agressions sanguinaires qui entraînent, quotidiennement, des victimes et des dégâts. N. B.