Le tournoi africain de volley-ball (Dames) qualificatif pour la Coupe du Monde 2014, qu'abrite actuellement l'Algérie, est d'un niveau «appréciable», mais reste encore «loin» du niveau mondial, ont estimé des techniciens d'équipes nationales, rencontrés à l'issue de la 4e journée de la compétition, qui s'est déroulée à la salle Harcha (Alger). Le directeur technique national (DTN) algérien, Mouloud Tlemçani, le sélectionneur camerounais Nane Eone et le sélectionneur-adjoint de l'Egypte, Ahmed Fathy ont, en effet, dressé le même constat «positif», en avançant trois raisons majeures ayant contribué à l'«élévation» du niveau de ce tournoi par rapport aux précédentes éditions. «Par le passé, il y avait une prédominance de seulement une ou deux équipes et ce nombre réduit ne favorisait pas vraiment l'élévation du niveau général du tournoi», a expliqué le DTN algérien à l'APS. «En revanche, l'Afrique compte maintenant cinq bonnes équipes que sont l'Algérie, l'Egypte, le Cameroun, la Tunisie et le Kenya (ces deux dernières équipes ayant disputé un autre tournoi qualificatif, ndlr). Un nombre plus important, qui a donné lieu à plusieurs chaudes confrontations, ce qui a contribué à l'amélioration du niveau général dans le continent», a-t-il ajouté. En effet, lors de leurs confrontations, l'Egypte est venue difficilement à bout du Cameroun par 3 sets à 2, de même pour la Tunisie qui a rencontré toutes les peines pour battre le Kenya dans l'autre tournoi au tie break 3 à 2, en attendant le match d'aujourd'hui entre l'Algérie et l'Egypte. Autre facteur ayant contribué à l'«élévation» du niveau technique de ce tournoi qualificatif pour le Mondial-2014 en Italie, la «maturité» des joueuses sélectionnées, selon les mêmes techniciens. «Excepté le Nigeria, qui s'est présenté en Algérie avec une équipe relativement jeune, les autres sélections ont pratiquement toutes privilégié le facteur expérience, notamment en optant pour des joueuses mûres qui ont acquis un certain savoir-faire à travers leur participation à de précédents tournois de haut niveau», a indiqué Ahmed Fathy. Pour sa part, le sélectionneur camerounais, Nane Eone, a évoqué «l'évolution de certaines sélections sur le plan physique, car disposant désormais de joueuses qui possèdent un gabarit fort appréciable, qui leur permet de mieux mettre en évidence leurs qualités techniques». Trois facteurs «importants» qui, selon les techniciens interrogés à ce propos, ont contribué étroitement à l'«élévation» du niveau du tournoi africain qu'organise actuellement l'Algérie. Les techniciens interrogés ont évité aussi de se faire trop d'illusions en ce qui concerne la participation africaine à la prochaine Coupe du Monde, prévue en Italie du 23 septembre au 12 octobre 2014. «Malgré cette nette progression du volley-ball africain, il lui reste encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir rivaliser avec les meilleures équipes mondiales», ont-ils concédé.
