Un séminaire sur l'évaluation du fonctionnement du réseau national d'exploitation du registre national de l'état civil automatisé, a été organisé hier au siège du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ce séminaire a regroupé plusieurs chefs de services de l'état civil des directions de la règlementation et des affaires générales, ainsi que les chefs des services informatique des directions des transmissions nationales de l'ensemble des wilayas du pays. Des cadres chargés de l'état civil au ministère des Affaires étrangères ont également pris part aux travaux du séminaire. Le registre d'état civil, qui est opérationnel depuis une semaine déjà, constitue un véritable soulagement pour les citoyens et pour cause, grâce à la mise en service de ce registre le citoyen peut récupérer son acte de naissance auprès de toutes les communes du territoire national, sans avoir à se déplacer vers la commune de son lieu de naissance. Finis les déficits de formulaires et les erreurs de retranscription sur l'acte de naissance qui ont longtemps agacé les citoyens. Rappelons que la mise en place de ce registre s'est opérée en deux étapes. La première a porté sur la création d'une base de données couvrant les 1 541 communes du territoire, tandis que la seconde étape s'est concentrée sur la confection de l'état civil national automatisé au niveau du ministère, par le biais de la collecte des bases de données de l'ensemble des communes du pays, représentant quelque 59 millions de pièces d'état civil. Le séminaire en question intervient donc une semaine après la mise en service du registre national automatisé afin de faire une «première évaluation» du fonctionnement du réseau national d'exploitation du registre national de l'état civil automatisé, ainsi que les éventuelles mesures à prendre pour apporter les améliorations et correctifs qui relèvent de la compétence de l'administration. L'automatisation du registre d'état civil rentre dans le cadre des engagements pris par le ministre de l'Intérieur relatifs à l'amélioration de la qualité des prestations que fournit l'administration aux citoyens. Le gouvernement actuel a insisté sur l'obligation d'en finir une fois pour toutes avec le problème de la bureaucratie et de réformer le service public, qui est devenu une véritable «bête noire» pour les citoyens qui peinent à retirer de simples documents et qui se déplacent sur plusieurs kilomètres afin de les récupérer. Aujourd'hui, chaque citoyen peut devant un guichet se faire délivrer un document dans les plus brefs délais. La délivrance ne prend en fait que quelques minutes. Une mesure qui a suscité soulagement et satisfaction chez les citoyens. Il est question aussi actuellement d'un projet d'extension de l'utilisation du registre national de l'état civil automatisé pour une gestion intégrée de l'état civil, par la prise en charge et la délivrance des actes de mariage et actes de décès. Ce projet d'extension intégrera également, et pour la première fois, le registre d'état civil du ministère des Affaires étrangères. Il permettra ainsi, d'une part, aux citoyens résidant en Algérie et nés à l'étranger de se faire délivrer leurs actes d'état civil par toutes les communes du territoire national et, d'autre part, aux citoyens nés en Algérie et résidant à l'étranger de retirer leurs actes auprès des représentations diplomatiques ou consulaires algériennes des pays de leur résidence. Il est toutefois nécessaire de lancer plusieurs programmes de formation pour les employés de l'administration pour une utilisation optimale du système mis en place. A. K.