De son côté, l'Entente de Sétif qui a fait de même (1-0) face aux cotonniers de Garoua, se mesurera aux Camerounais de Coton Sport, alors que le CSC se produira à Abidjan au stade Félix Houphouët-Boigny face aux Mimosas. Mais il y a cependant à craindre pour nos représentants. Les protégés du coach français Bernard Simondi semblent déterminés à ramener un résultat positif d'Abidjan. Les supporters attentifs des Sanafirs se rendent manifestement compte de la détermination de toutes les parties prenantes du club -malgré les difficultés en terre africaine- à réussir la négociation des échéances auxquelles sera confrontée l'équipe, à commencer par le match d'aujourd'hui face aux Mimosas. Et comme l'a dit l'entraîneur, l'environnement ne leur sera pas forcément favorable. Aussi, suffira-t-il que le CSC encaisse seulement deux buts sans en marquer, pour être dans la désillusion et rentrer bredouille au bercail. Ils devront donc se battre pour concéder au moins un match nul. Et c'est possible. Les dirigeants, à leur tête le président du club, ont assuré une présence à la fois massive et quotidienne auprès des joueurs. Ces derniers ont affiché un état d'esprit déterminé et prometteur avec à la clé une ambiance remarquablement conviviale au sein du groupe. En tout cas, pour continuer l'aventure, notre représentant, doit sortir le grand jeu, à Abidjan au stade Félix Houphouët-Boigny, aujourd'hui à 15h30 pour passer en phase de poules. Les Mimos, devant leur public, vont tout faire pour renverser la vapeur, vu l'avantage qu'ils ont du terrain. Cependant, afin d'aiguiser l'endurance et la puissance physique des joueurs, le staff technique a soumis les coéquipiers du remuant Zerdab à un travail poussé et soutenu ces dernières semaines en procédant par des ateliers variés alternant vitesse et charge physique. Tenant compte du problème persistant de la concrétisation qui avait joué un mauvais tour à l'équipe lors des précédentes rencontres, a accentué le travail spécifique devant les buts en incitant ses protégés à faire preuve davantage de concentration et de maîtrise technique du dernier geste final. Dans ce registre, Derrag et Bahloul ont été fortement sollicités pour distiller des centres précis et travaillés vers les avants de pointe. Les Mimos sitôt revenus d'Algérie, se sont replongés dans le travail le mardi après-midi, à Sol Béni, dans l'optique de peaufiner les derniers réglages avant la réception du CSC, pour le match retour décisif. L'entraîneur en chef Traoré Siaka explique la défaite du match aller et situe sur l'état d'esprit de son équipe avant ce match retour. «Nous pouvons nous qualifier ici à Abidjan. Les joueurs m'ont déjà démontré leur envie depuis l'Algérie. Ce challenge est collectif, mais aussi individuel. C'est une opportunité pour chaque joueur de se faire voir et de se vendre. Tous ces joueurs caressent le vœu d'aller monnayer leur talent dans des clubs d'Europe ou d'Asie. Ils sont conscients de l'occasion qui leur est offerte. Ils ont donc, tous, intérêt à continuer la course et aller le plus loin possible dans la compétition pour se donner les meilleures chances.» L'ensemble ivoirien qui a longuement visionné son adversaire algérien et qui compte réussir un grand coup chez lui, optera certainement pour son quadrillage habituel, ayant trait au pressing de zone, au harcèlement constant et à la création du surnombre pour empêcher les Vert et Noir de développer leur jeu. C'est un quatuor arbitral zambien qui officiera le match retour des premières huitièmes. Ce sont : le central, Janny Sikazwe, les assistants Bruno Tembo et Moses L. Mwale et le 4e arbitre, Wellington Kaoma. Le Commissaire au match est Guinéen et se nomme Ali Bangoura Altafini. C. C.