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Campagne ? Quelle campagne ?
Oran n'a pas accroché
Publié dans La Tribune le 15 - 04 - 2014


Samir Ould Ali
Insipide et triste. Telle a été la campagne électorale à Oran pour une élection présidentielle que les candidats n'ont pas hésité à qualifier de «tournant crucial» dans l'histoire de la nation sans, toutefois, parvenir à intéresser -encore moins à mobiliser- une population qui ne croit plus aux sirènes : «Tout le monde sait que rien ne va changer et que les jeux sont verrouillés», avance-t-on à Oran pour justifier une désaffection qui n'a jamais été aussi marquée.
Désaffection annoncée et cela a commencé dès le lancement officiel de la campagne, le 23 mars dernier : de rares affiches collées à la va-vite sur les murs et d'aussi rares banderoles accrochées sur les façades des permanences des candidats étaient les seuls signes chuchotant la naissance de la campagne. Partout ailleurs, les Oranais vaquaient à leurs occupations quotidiennes, ne se préoccupant que de la flambée persistante, des produits de large consommation, pour les pères et mères de famille, et du déroulement de la Ligue des champions d'Europe de football pour les jeunes. Les candidats ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, eux qui n'ont sollicité la capitale de l'ouest, la deuxième wilaya du pays, le futur pôle à rayonnement méditerranéen, qu'une semaine plus tard, soit le samedi 29 mars, lorsque le représentant du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a animé un meeting au Palais des Sports Hamou-Boutlelis. Et même là, seuls les partisans du président sortant, dont une majorité provenant d'autres wilayas de l'Ouest, ont assisté à la rencontre : l'Oranais demeurait ailleurs, inaccessible : «Ce ne sont là que des rencontres de mobilisation partisane contrairement aux véritables meetings de campagne qui, eux, servent à expliquer les programmes et à sensibiliser les sans-partis», analyse, très justement, un observateur pour expliquer l'échec annoncé de la campagne électorale.
Du reste, il est significatif que sur les 112 espaces initialement réservés aux meetings populaires (56 stades, 38 salles et 18 places publiques) seules trois salles de cinéma, (Saada, El Feth et El Mactaa d'Arzew) et deux infrastructures sportives (Palais des Sports Hamou- Boutlélis et la salle Omnisports de Sénia) ont finalement été utilisées par les candidats et leurs représentants. C'est dire que les délégués des six candidats ne se sont pas trop épuisés à porter la bonne parole auprès des potentiels électeurs, se contentant d'organiser «LE» meeting de leur candidat, en tentant de mobiliser le maximum de fidèles et, bien sûr, le maximum de troupes de karkabou.
En définitive, la campagne électorale s'est déroulée en vase clos, entre partisans ayant les même affinités politiques sans jamais -ou presque- déborder au dehors pour tenter d'aller casser le mur en béton armé qui s'est, désormais, érigé entre le politique et le citoyen : «Et ce n'est pas de cette manière qu'on peut espérer convaincre les Algériens d'aller voter, a fortiori des gens qui sont convaincus que les dés sont jetés et que leurs voix ne valent pas grand-chose», continue notre observateur en prévoyant un faible taux de participation le jour du scrutin.
S. O. A.


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