Les épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM) 2014 débutent aujourd'hui. Près de 600 000 candidats sont attendus dans les centres d'examen. Plus précisément 591 509, entre candidats scolarisés (584 405) et ceux libres (7 104). Le nombre des centres d'examen est de 2 226. Ces épreuves, après celles de fin de cycle primaire (ex-6e) et du baccalauréat, dureront trois jours, soit du 9 au 11 juin. Selon les services du département de Mme Nouria Benghabrit, toutes les dispositions sont prises pour assurer le bon déroulement de l'examen dans toutes les matières, de même que la correction. Concernant justement cette dernière, 12 centres ont été aménagés pour les besoins de l'opération. Les correcteurs sont de près de 35 000, les surveillants au nombre de 11 817. La ministre, comme c'est le cas pour l'examen du baccalauréat, s'est engagée à ce qu'il n'y ait point d'acte de fraude ou autre qui entacherait l'examen, tout en assurant que les questions seront toutes contenues dans le programme scolaire, bien que, en ce qui concerne les établissements du moyen, aucun retard n'ait été évoqué du fait notamment qu'il n'y a pas eu de perturbations majeures. Côté élèves, le stress est bien moins manifeste que chez les candidats au baccalauréat. Contestée par différentes parties pour notamment ses présumées origines juives et sa non maîtrise de la langue arabe, la ministre Benghabrit a gagné son pari pour le baccalauréat. Rien de «désagréable» n'a été signalé lors du déroulement de cet examen, exception faite de quelques tentatives de fraude «vite maîtrisées par les enseignants et l'administration» et deux «petites erreurs» dans les épreuves de physique et d'espagnol. Elle compte faire de même pour le BEM, manière aussi de répondre à ses nombreux détracteurs qui, pourtant, lui reconnaissent sa maîtrise de tout ce qui relève du secteur. Côté syndicats, également rien à signaler. Il semble que toutes les parties sont désormais d'accord sur la bonne préparation des trois examens nationaux. Reste maintenant les résultats. Mme Benghabrit a déclaré, plusieurs fois, qu'il n'y aura pas de bac politique. Même chose pour les deux autres examens. Autrement dit, en aucun cas les notes ne seront gonflées. Chose qui se faisait dans le passé, en agissant notamment sur le barème des corrections, quoi que les deux précédents ministres et autres responsables du secteur s'en défendent. Une chose est sûre, les parents plus que les élèves restent angoissés. Ni «le trafic» des résultats ne les arrangent ni la correction «sévère». Ils veulent un juste milieu qui reste à définir. K. M.