Selon les précisions fournies par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, en marge de la cérémonie de signature, le bureau espagnol, de renommée mondiale, accompagnera Algerian-Qatar-Steel, un partenariat entre Sider, Qatar-Steel International, une filiale du holding Qatar-Industrie, et le fonds national des investissements, dans l'élaboration des cahiers de charges et des contrats ainsi que le choix des entreprises qui seront chargées de l'engineering et des fournitures. Le ministre a rappelé que le projet stratégique et structurant devra produire, dans une première phase, deux millions de tonnes d'acier pour passer, à moyen terme, à une production de quatre millions de tonnes. Le projet dont le coût est estimé par une étude préliminaire à 1,953 milliard de dollars intervient en complément des autres chantiers ouverts pour satisfaire les besoins du marché national en la matière et concernant notamment le plan de relance du complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba) et la société turque de droit algérien Tosyali iron and steel Algérie à Oran, dont la production devra atteindre en fin d'année en cours 1 million de tonnes avec un objectif à terme de 3,5 millions de tonnes, a rappelé le ministre.Selon le premier responsable du secteur, des appels d'offres seront lancés en septembre prochain pour le choix des entreprises qui seront chargées de l'engineering et des fournitures. Les contrats avec les entreprises retenues, quatre au plus, seront signés en janvier 2015, a-t-il encore fait savoir. À partir du 2e semestre 2017, le complexe fournira les produits sidérurgiques nécessaires à la production du fer et de l'acier sachant que l'usine pourvoira le marché du travail de quelque 1 500 emplois directs et 15 000 autres indirects. Pour le représentant du gouvernement, le complexe de Bellara contribuera à la satisfaction d'une demande nationale appelée à accroître à la faveur du développement de l'industrie automobile et du rail et l'essor du champ du bâtiment et des travaux publics. L'ambassadeur du Qatar à Alger, Ibrahim ben Abdelaziz Mohamed Salah Sahlaoui, s'est félicité de son côté de l'intérêt porté par les dirigeants des deux pays à de tels projets qui mettent en avant l'environnement propice à l'investissement en Algérie. APS