Loewmania. Après Diego Maradona, une autre légende du football mondial, Pelé, a tressé des lauriers au sélectionneur allemand Joachim Loew, dont le 4-0 face au Portugal a marqué les esprits comme la première journée du Mondial, avec le 5-1 infligé par les Néerlandais aux champions du monde espagnols. «Loew a fait du bon boulot, c'est un grand tacticien», a ainsi jugé Pelé, 73 ans et champion du monde à trois reprises avec la Seleçao (1958, 1962, 1970). «Nous avons vu une Allemagne dévastatrice, une Allemagne qui tourne autour de la perfection», a réagi Maradona au lendemain de la démonstration de la Mannschaft. Paris et arrestations. La police de Macao a démantelé un réseau de paris clandestins sur le Mondial d'un montant total de 645 millions de dollars et procédé à 22 arrestations. Un seul pari s'élevait à 5,1 millions de dollars américains ! Selon les autorités, il s'agit de la plus grosse opération du genre dans l'enclave chinoise. 258 029 dollars en liquides ont aussi été saisis dans une chambre d'hôtel de Macao, base opérationnelle du réseau tout comme des ordinateurs, des livres de compte etc... Selon des images de la télévision, les personnes arrêtées, quatre Hongkongais, neuf Malaisiens et neuf Chinois continentaux, portaient un masque noir et des menottes. Selon le Centre international de sécurité des sports, basé à Doha, les criminels asiatiques ont blanchi annuellement plus de 140 milliards de dollars issus des paris clandestins sur le sport. Bénédictions... papales. «Je suis venu de Rome jusqu'ici pour bénir les Argentins», clame le «Pape» Alfredo Rodríguez, devant la porte du bunker de l'Albiceste à Cidade do Galo, près de Belo Horizonte. Vêtu d'une tunique blanche, portant des lunettes, avec un livre dans une main et une réplique de la Coupe du Monde Fifa dans l'autre, ce sosie de Jorge Bergoglio, le pape François, a ravi journalistes et spectateurs. «Nous voulons voir Messi. Et demain, nous gagnerons facilement 3-0», a affirmé Alfredo, 70 ans, originaire de Mar del Plata (province de Buenos Aires) et se trouve au Brésil avec toute sa famille. Des dizaines de milliers d'Argentins suivent les matchs de l'Albiceleste au Mondial brésilien. Protection. La FIFPro, le syndicat mondial des joueurs pros, demande une meilleure protection pour eux après le «K.O» de l'Uruguayen Alvaro Pereira jeudi face à l'Angleterre. «Dans le cas de Pereira, il a demandé à continuer à jouer, sans tenir compte de l'avis du médecin qui avait réclamé son remplacement immédiat. La FIFPro comprend que dans certaines circonstances et avec la pression d'un tournoi international aussi important, certains joueurs réagiront de la sorte. Mais les joueurs méritent d'avoir une plus grande protection contre des décisions hâtives. Il doit y avoir des procédures de suivi pour savoir si et quand ils peuvent reprendre l'entraîneur», souligne le syndicat international des joueurs professionnels. «La Coupe du Monde doit établir les critères de santé et de sécurité pour les joueurs afin d'éduquer la communauté internationale de football», conclut la FIFPro. Maradona. Le capitaine de l'Albiceste championne du monde en 1986 reste encore dans le coeur des supporters argentins. Parmi les voitures, camping-car et cars venus, parfois en caravane, d'Argentine, un motor-home est recouvert d'une image d'El Pibe de Oro. Sur le côté d'un autobus, les fans expriment leur confiance en la sélection : «Si nous pouvons le rêver, nous pouvons le faire», la même phrase figure d'ailleurs sur une banderole accrochée devant le bunker de l'Albiceste à Cidade do Galo, près de Belo Horizonte. «Nous sommes tous ici avec le même rêve : que l'équipe sente le soutien et la chaleur des gens», résume Fernando, 32 ans, venu de Cordoba. Un ancien joueur se trouve parmi les supporters : Juan Pablo Sorín qui avait disputé les Mondiaux 2002 et 2006. L'hymne, l'arme fatale. Si le Chili a obtenu son ticket pour les 8es de finale après seulement deux matchs, la Roja, tombeuse des champions du monde espagnols 2-0, le doit aussi à une arme secrète : son hymne national. Selon les règlements de la Fifa, aucun hymne ne doit dépasser les 90 secondes. Mais à la fin de cette durée réglementaire, les 40 000 supporters et les joueurs chiliens l'ont prolongé à cappella dans un Maracana qui avait alors des airs de l'Estadio National de Santiago. En tout, deux longues minutes de fusion et de soutien. Avec pour conséquence, des Espagnols déjà «morts» (sur le plan psychologique) au moment d'entrer sur le terrain. Les Néerlandais, déjà qualifiés et adversaires des Chiliens mercredi, sont prévenus.