Les candidats au futur examen du baccalauréat, session juin 2009, n'auront pas de grands soucis à se faire en ce qui concerne les conditions de déroulement de cette épreuve nationale. Et pour cause ! L'application de l'approche par compétence, annoncée pourtant pour cette année, est encore une fois reportée. En effet, assure un communiqué du ministère de l'Education nationale, transmis hier à notre rédaction, «les dispositions contenues dans l'arrêté ministériel du 21 janvier 2008, relatif aux épreuves du baccalauréat, n'ont fait l'objet d'aucun changement pour la session de juin 2009». Plus précis, les services du département de Benbouzid indiquent que «l'approche par compétence dans l'élaboration des sujets du baccalauréat ne sera pas appliquée à la session de juin 2009. Elle a été reportée sine die». Pour le reste, comme ça a été le cas l'année dernière, deux sujets d'examen seront soumis au choix des candidats et un temps supplémentaire de 30 mn leur sera accordé pour chaque matière afin de choisir le sujet le plus abordable. Pour ce qui est du contenu des sujets, la même déclaration du ministère en telle circonstance revient : «Les sujets que comportera l'examen du baccalauréat de la session de juin 2009 seront conformes aux contenus effectivement dispensés au niveau national.» Pour ce faire, le ministère de l'Education nationale assure que «des mesures appropriées ont été prises, dès le début de cette rentrée scolaire, pour un suivi de très près de l'état d'avancement des programmes pédagogiques, particulièrement au niveau des classes d'examen. Ce qui a permis d'enregistrer, au terme de l'évaluation pédagogique du premier trimestre, un meilleur état d'avancement des cours dispensés par rapport au premier trimestre de l'année scolaire 2008». Ainsi, le ministère de l'Education nationale semble prendre les mesures nécessaires pour le bon déroulement des épreuves du baccalauréat session juin 2009. Le ministère semble, par ailleurs, tirer les leçons de sa mauvaise gestion de la colère des élèves de terminale qui sont sortis, l'année dernière, dans la rue pour exiger un allégement du programme qu'ils jugeaient trop chargé, surtout après l'introduction de la nouvelle méthode d'enseignement appelée «approche par compétence». Une méthode qu'ils assimilaient mal malgré tous les avantages qu'elle procure aussi bien pour l'élève que pour l'enseignant. C'est donc une façon d'assurer une meilleure organisation de ces épreuves qui devraient atteindre, selon les ambitions de Benbouzid, des taux record mais aussi une manière d'anticiper sur d'éventuelles réactions négatives des futurs candidats. K. M.