Sonatrach compte réaliser ses premiers forages offshores dans les wilayas d'Oran et de Béjaïa, délimitées comme zones d'exploration offshore après les études sismiques menées sur leurs eaux territoriales. Le traitement et l'interprétation des données sismiques 2D des 1 200 Km de côtes ont permis d'orienter la prospection vers ces deux wilayas. Les données acquises par Sonatrach auprès d'entreprises internationales spécialisées dans la sismique marine, ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures. Au stade actuel, on ne peut confirmer l'existence de ce potentiel tant que l'évaluation des données sismiques 3D menée par Sonatrach en collaboration avec la Compagnie générale de géophysique (CGG) de France n'est pas achevée. Le Groupe pétrolier a signé en 2013 un contrat de quatre mois avec CGG pour un programme de sismique 3D sur les côtes algériennes qui comprend l'acquisition et le traitement des data sismiques. L'acquisition des data est bouclée et les deux partenaires sont presque sur le point d'achever l'interprétation et le traitement de cette sismique 3D. Les eaux territoriales d'Oran et de Béjaïa «sont des périmètres favorables du point de vue sismique», mais «il faut attendre les résultats du traitement des data sismiques pour pouvoir se prononcer avec exactitude» sur leur potentiel en hydrocarbures, indique Sonatrach. Après la prospection, Sonatrach entamera la phase de la géologie, avec un premier forage d'exploration offshore prévu en 2015. En Algérie, les zones offshores susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2 000 et 2 500 mètres de profondeur. Le coût d'un forage en mer avoisine les 100 millions de dollars.