Le groupe Sonatrach va réaliser en 2014 son premier forage offshore, qu'il compte forer seul ou en partenariat, a indiqué, hier à Alger, un haut responsable du groupe. «Nous travaillons sur ces deux options pour réaliser ce forage en offshore, mais si l'on ne parvenait pas à trouver un partenaire nous allons travailler seul», a déclaré Mohand Saïd Mala, directeur région nord de la division exploration de Sonatrach. La Sonatrach est en mesure de mener ce projet de forage avec ses propres moyens s'il elle n'arrivait pas à trouver un partenaire jouissant d'une expérience avérée dans ce domaine, a-t-il précisé à la presse en marge du forum Algeria Future Energy. Sonatrach avait acquis, en 2000, de l'entreprise Western Geco, une filiale de Schlumberger spécialisée dans les services géophysiques, des data sismiques 2D sur 10 000 km2 d'offshore. Le groupe avait également acquis, en 2011, des data sismiques 2D sur 5 000 km2 supplémentaires. Selon M. Mala, le traitement et l'interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures. Les données sismiques offshore acquises l'année dernière concernent deux blocs d'exploration, dont un de 3 000 km2, situé entre Béjaïa et Annaba, et un second entre Ténès (Chlef) et Mostaganem, de 2 000 km2. Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2 000 et 2 500 mètres de profondeur. Quant au coût d'un seul forage en mer, il avoisine les 100 millions de dollars, selon M. Mala. L'offshore algérien serait même très prometteur selon des intervenants à une séance du forum consacrée aux moyens de maximiser le potentiel de l'exploitation pétrolière et gazière algérienne en mer. Cette séance a été animée par Atle Rettedal, vice-président nouveaux projets de Statoil, Steve Toothill, vice-président chez CGG Veritas et par Kamel Chikhi, directeur associations du groupe Sonatrach. R. E.