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La mère, colonne vertébrale de la transmission des valeurs identitaires Nadjet Labidi et la Palestinienne Khadra Laidi à la médiathèque Bachir Mentouri
La médiathèque Bachir Mentouri de l'Etablissement Arts et Culture a accueilli, lundi passé, dans le cadre de ses activités hebdomadaires, une rencontre sur le thème «la responsabilité de la mère dans la fixation de la culture des valeurs aux générations» illustré par l'exemple de la mère palestinienne. La rencontre a été animée par l'écrivaine algérienne Nadjet Labidi et la représentante des femmes palestiniennes en Algérie Khadra Laidi. Nadjet Labidi soulignera que «la maman est le moyen le plus efficace, le plus direct, le plus important pour transmettre l'identité et l'héritage culturel. La responsabilité de la mère est cruciale dans la transmission des valeurs, surtout celle de la terre. Car c'est à partir de ce principe que se construit toute l'identité de l'enfant et du futur adulte. Il est important que la mère transmette l'attachement à la terre, un attachement viscéral qui permet de préserver non seulement son identité mais aussi l'intégrité de l'être. Aujourd'hui, face à la mondialisation et à la convoitise de l'Occident qui pillent les richesses de gaz et de pétrole, cette transmission devient une question de survie». L'écrivaine algérienne a illustré ses propos par le rôle important joué par les mères algériennes dans la préservation de l'identité algérienne et l'appartenance à la patrie. Elle a précisé à ce propos que les mères algériennes ont donné une véritable leçon de courage et d'abnégation pour la préservation de la terre et de l'identité, inculquant à leurs enfants cette soif de liberté et de lutte pour l'indépendance. Même si elles ont terriblement souffert durant la colonisation, elles ont lutté et n'ont pas baissé les bras. Elles ont su assumer leurs responsabilités à travers le plus grand sacrifice, celui de la chair de leur chair, jusqu'à l'acquisition de l'indépendance. Elle a conclu en déclarant : «C'est aussi un message à la mère palestinienne pour lui dire courage et pour qu'elle persévère dans le combat contre l'injustice jusqu'à la reconquête de vos terres.» Quant à la Palestinienne, Khadra Laidi, elle a dénoncé les crimes abominables et les massacres atroces commis par les sionistes qui ont abreuvé la terre de Palestine du sang des femmes et des enfants, ignorant toutes les lois et conventions internationales et foulant aux pieds les lois humaines. A propos du rôle de la mère palestinienne, elle a déclaré : «C'est la colonne vertébrale de la famille qui doit prendre en charge l'éducation civique et nationaliste de ses enfants. Depuis deux ans, les mères de Ghaza soumis à l'embargo ont su résister et faire preuve de génie pour le plus élémentaire droit de leurs enfants, celui de se nourrir. Malgré ces conditions difficiles, elles ont su persévérer et inculquer à leurs enfants la justesse du combat de leurs aînées pour libérer la Palestine.» Abordant l'actualité tragique, elle a tenu à soutenir les mères de Ghaza et à leur demander d'être patientes et courageuses. Elle ajoutera que le plus dur sera l'impact psychologique de ce massacre sur les enfants, mais également sur les mères qui devront élever des enfants défigurés ou le corps mutilé par les armes interdites utilisées par les sionistes. Fouzia Laradi, la responsable de la médiathèque, a souligné à propos de la solidarité de l'Etablissement Arts et Culture avec Ghaza : «Durant ce mois de janvier, la plupart des activités de la médiathèque ont été axées sur ce qui se passe à Ghaza. Dans ce cadre, nous avons reçu un écrivain palestinien qui a parlé de l'image du juif dans le roman palestinien. Il y a eu aussi une rencontre avec un Algérien étudiant à El Quods. Dans cet esprit, nous recevrons, aujourd'hui, dans le cadre du mercredi du verbe, une écrivaine palestinienne présentée par la maison d'édition algérienne ‘'Abtalouna'' et qui a publié une œuvre autour de la cause palestinienne.» S. A.