Photo : Riad Par Samira Imadalou La volonté de renforcer la coopération économique et politique entre l'Algérie et le Portugal est affichée des deux côtés. Et ce, à l'occasion de la visite du Premier ministre portugais, M. José Socrates, et de la deuxième réunion algéro-portugaise de haut niveau. Le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a, dans son allocution prononcée à l'ouverture de la réunion, souligné l'impact de cette rencontre sur les relations bilatérales. Il a parlé de relations «exceptionnelles». Pour le chef de l'Exécutif, la participation du Portugal comme invité d'honneur à la 41ème édition de la Foire internationale d'Alger «témoigne également de cette volonté politique exprimée par les deux pays», ajoutant qu'un rapport sur les relations bilatérales sera soumis ultérieurement au président de la République. M. Belkhadem a fait remarquer dans ce sillage que la présence des entreprises portugaises en Algérie «ne cesse de se renforcer», précisant qu'«elles décrochent de plus en plus de marchés, notamment dans les secteurs des travaux publics, des transports et des ressources en eau». Les économies des deux pays «offrent aujourd'hui de véritables capacités pour l'élargissement de la coopération aux domaines de la pêche, de l'agriculture, du tourisme, de l'habitat et de l'environnement», a expliqué le chef de l'Exécutif. Lequel n'a pas manqué l'occasion de revenir sur les pas franchis en Algérie en matière d'amélioration du climat d'investissement, soulignant ainsi l'importance des résultats des réformes engagées. Des résultats jugés «extrêmement importants» en termes d'opportunités pour l'ouverture des marchés d'investissement. De son côté, le Premier ministre portugais, M. José Socrates, a parlé de la volonté de construire des relations «durables et solides». L'Algérie et le Portugal «construisent des relations à long terme, durables et solides, qui permettent d'affirmer des points de vue communs sur la scène internationale et des valeurs communes à nos deux pays», a déclaré à la presse M. Socrates. L'hôte de l'Algérie a qualifié ces relations «de très bonnes» et vont, selon lui, «au-delà des relations politiques et économiques». Ces relations «ont pour base l'amitié qui existe entre les deux pays, ce qui nous permet d'avancer dans le bon sens», s'est-il félicité, notant que les deux pays partagent également des liens historiques et leurs peuples ont de «nombreux points communs».