Le ministère de la Défense nationale (MDN) a rassuré jeudi les appelés du Service national et les militaires rappelés dans le cadre de la mobilisation que leurs dossiers seront traités «équitablement dans les plus brefs délais». Ceux qui ont été mobilisés dans la lutte antiterroriste et ont subi des blessures verront leurs dossiers d'indemnisation pris en charge et une solution sera enfin trouvée à ces milliers de cas. «Le ministère de la Défense nationale rassure tous les éléments de ces catégories, que leurs dossiers seront traités équitablement dans les plus brefs délais, et chaque élément bénéficiera de ses droits selon le taux d'invalidité défini par les commissions d'expertises médicales», précise la même source dans un communiqué. Le ministère indique dans ce sens que «dans le cadre de la poursuite des efforts consentis pour la prise en charge des revendications des éléments de l'Armée nationale populaire, à savoir : les appelés du Service national et les militaires rappelés dans le cadre de la mobilisation, et afin de régulariser leurs dossiers, les représentants de ces catégories ont été invités, le 3 septembre 2014, au Cercle national de l'Armée, à une réunion avec les responsables des services chargés de ce dossier au niveau du ministère de la Défense nationale». À cet effet, le ministère de la Défense nationale informe toutes les personnes concernées, dont la situation n'a pas encore été régularisée, ou celles désirant introduire des recours concernant les précédents rapports médicaux, qu'elles peuvent déposer leurs dossiers au niveau des bureaux régionaux des pensions militaires territorialement compétents pour les soumettre à l'étude. Pour rappel, plusieurs manifestations avaient été organisées par cette catégorie «d'ayant droit» en raison de l'absence de prise en charge au moment où des solutions étaient proposées à des terroristes ayant bénéficié des dispositions de la charte portant réconciliation nationale. Une absence de prise en charge qui avait laissé un goût amer à ceux qui ont tout donné et risqué leurs vies pour combattre un fléau qui a failli emporter les institutions de la République et fait plus de 200 mille morts selon certaines estimations. R. I.