Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, a déclaré vendredi dernier, sur les ondes de la chaîne une de la radio nationale, que les discussions à propos des droits de retransmission télévisuelle «continuent» et que «le second round des négociations va débuter bientôt». «Je pense qu'il y aura du nouveau et on va en finir avec ce feuilleton», a-t-il ajouté tout en précisant que tout se fera avec l'accord des présidents de club. Une information qui va être certainement bien accueillie par les différents présidents de club de l'élite d'autant que, cette fois-ci, l'accord entre la télévision algérienne et le groupe saoudien ART inclut la diffusion des matches du championnat algérien de première division, ce qui n'a pas été le cas la saison précédente. Chose qui va sûrement mettre un terme à la polémique concernant l'argent des droits de retransmission des matches de championnat. Il n'est pas sans rappeler que, depuis plusieurs mois déjà, les présidents des clubs de D1 n'ont eu de cesse de réclamer la revalorisation de leur quote-part, ce qui va apparemment se concrétiser cette fois-ci, même si rien n'a encore filtré jusqu'à l'heure actuelle sur le montant de cette hausse. Le conflit, si l'on ose le nommer ainsi, entre les clubs et la FAF, autour de cette question, s'était nettement «aggravé» en début de saison au point où des dirigeants de club avaient menacé de boycotter la télévision algérienne en refusant la transmission en direct des matches de leurs clubs. L'un d'entre eux, en l'occurrence le président de l'USM Annaba, Aïssa Menadi, est même passé à l'acte. C'est lors d'une réunion avec les responsables de la Ligue nationale de football (LNF), qui s'est tenue au mois d'octobre dernier, que les présidents des clubs ont «haussé le ton» par rapport à cette problématique. Aïdel, le président du CABBA, avait même proposé à l'assistance de ne plus autoriser les caméras de télévision de prendre la moindre image. Même si, finalement, cette «protesta» n'a duré que quelques semaines et d'une manière générale, les présidents des clubs n'ont quand même pas empêché les équipes de l'ENTV de faire leur travail, néanmoins, les concernés n'ont pas mis de côté leur revendication. A noter que la Fédération octroyait à chaque club environ 200 millions de centimes comme prime de retransmission télévisuelle. Le partage est équitable entre toutes les équipes de l'élite. Un chiffre donc jugé insuffisant, quoique certains considèrent que les matches du championnat algérien ne sont pas un «spectacle» qui se vend assez cher. En tout cas, avec ces nouvelles négociations, les clubs de D1 peuvent espérer une hausse de leur quote-part et un «renflouement» même relatif de leur trésorerie. A propos des sommes que ces derniers doivent à la télévision algérienne, le président de la Fédération algérienne de football, Hamid Haddadj, avait déclaré, il y a quelques jours que les clubs ont reçu la majorité de leur argent. En dernier lieu, il ne reste, normalement, que quelques jours avant que le problème soit définitivement réglé. Il est à noter que ces discussions concernent également la retransmission des rencontres du Mondial 2010 qui se déroulera en Afrique du Sud. L'ENTV veut à tout prix éviter le scénario de 2006 lorsque les Algériens ont été privés des images du Mondial. Les responsables de la télévision veulent tout faire pour s'assurer celles de la prochaine édition. D'autant que pour une première fois où un tel événement est organisé en Afrique, il serait «disconvenu» que les amoureux de la balle ronde en Algérie aillent chercher ces images ailleurs… A. A.