Des présidents de fédérations, des professeurs et des étudiants ont assisté à la cérémonie d'ouverture officielle de l'année universitaire (2014-2015), organisée à l'Ecole supérieure des sciences et technologies des sports à Dely Brahim. Une commission intersectorielle a été récemment créée pour coordonner les efforts des ministères du Sport et ceux de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le ministre a précisé que cette commission s'attelle depuis son installation à finaliser les aspects permettant la mise en place des moyens humains, des programmes pédagogiques, des procédures et des modalités d'organisation, en conformité avec les normes scientifiques et pédagogiques requises pour l'exercice effectif de la tutelle pédagogique. «Notre secteur procédera à compter de la rentrée universitaire 2015-2016 à l'élargissement du rapprochement entre le ministère des Sport et celui de l'Enseignement supérieur pour bénéficier des différentes compétences dans les domaines des sciences de gestion, de l'économie, des finances et des sciences juridiques», a fait savoir Tahmi. Selon des chiffres communiqués auparavant par le ministère des Sports, l'Algérie enregistre, à titre indicatif, un déficit de 10 000 encadreurs spécialisés, uniquement en football. Ce chiffre donne une idée sur le déficit dans tous les sports, surtout les disciplines dites mineures. De son côté, le directeur de l'Ecole supérieure des sciences et technologies des sports, Rabah Ali Moussa, a évoqué les 40 ans d'accompagnement du sport algérien par cet institut spécialisé (Ecole supérieure actuellement). D'anciens diplômés de l'institut ont déploré le fait que l'Algérie n'a pas pleinement profité des ses cadres formés. Selon eux, la déperdition des compétences sportives, lesquelles sont allées monnayer leur savoir sous d'autres cieux, est une réalité. «Cela fait 40 ans que l'Institut accompagne le sport national. 30 promotions comprenant 250 conseillers, 150 Post-graduation et 40 cadres étrangers, ont été formées», a détaillé Ali Moussa, s'interrogeant au passage sur «l'appréciation quantitative et qualitative à donner à ces chiffres». APS