Dans cette étude, les experts et analystes d'OBG, qui est considéré conne un des leaders de l'information économique et financière sur les économies émergentes, ont décryptés les efforts entrepris par l'Algérie pour diversifier son économie et promouvoir l'emploi, notamment des jeunes ainsi que les résultats de ces politiques. The report : Algeria 2014 s'est également penché sur le programme de développement du secteur de l'énergie et la nouvelle loi des hydrocarbures qui a suscité l'intérêt des investisseurs étrangers. Commentant le rapport de son cabinet, le P-dg d'OBG, Andrew Jeffreys, dira que «malgré le contexte international difficile des dernières années, l'Algérie a toujours maintenu un taux de croissance solide, en grande partie grâce à ses ressources naturelles considérables. Les revenus issus des prix élevés du pétrole et du gaz dans le passé ont contribué à faire passer des centaines de milliards de dollars dans des projets d'infrastructure clés tels que l'autoroute Est-Ouest, et ont permis de mettre en place des projets de logements publics à grande échelle». Tout en soulignant l'entrave que constitue la législation encadrant les investissements qui «demeurent fortement réglementés», M. Jeffreys indiquera que «la forte demande et l'abondance de liquidités font de l'Algérie une destination attractive pour les investisseurs potentiels». C'est dire ce que sera l'attractivité de l'économie algérienne si les pouvoirs publics consentaient à assouplir la réglementation des investissements, débureaucratiser le marché financier, améliorer l'environnement des entreprises et fluidifier les circuits administratif et bancaire. Concernant la conjoncture économique et les perspectives, le directeur éditorial Afrique d'OBG, Robert Tashima, estimera qu'«une baisse prolongée des prix du pétrole aurait des répercussions sur la marge de manœuvre budgétaire de l'Algérie». Toutefois, notera-t-il, l'Algérie «a mis en place des amortisseurs budgétaires externes importants afin d'éviter que cette baisse ait un impact à court terme sur la capacité de dépense du pays. C'est un élément crucial, compte tenu du rôle des dépenses publiques en termes d'investissement nationaux, d'emploi et de croissance». Mais, considérant l'impact qu'aurait la baisse des cours du baril si elle se prolongeait et s'accentuait ainsi que les capacités et la marge de manœuvre du pays qui s'amenuiseraient, M. Tashima recommande «une réforme du code des investissements et une plus grande liberté dans le développement de l'industrie privée» qui ouvriraient la voie aux opérateurs économiques nationaux et étrangers pour investir et produire en Algérie, ce qui permettrait «aux capitaux nationaux et étrangers de contribuer davantage au PIB et d'augmenter l'activité dans les secteurs de la production, de l'agriculture et des services», a-t-il expliqué. Oxford business group précise qu'en sus des données et analyses, ce nouveau rapport qui apporte des outils d'analyse et de compréhension des opportunités d'investissement en Algérie, contient également des interviews exclusives de responsables algériens dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, ainsi que de responsables économiques. The report : Algeria 2014 est disponible en version imprimée et est également consultable online. H. G.