Les progrès sociaux et économiques de l'Algérie et le développement de ses différents secteurs font que l'Algérie est devenue un pays attractif. Selon le dernier rapport de Oxford Business Group, la chute drastique des prix du baril n'affectera pas fortement l'Algérie dans la mesure où elle a mis les mécanismes nécessaires à même d'amortir cette crise. Le directeur Editorial Afrique d'Oxford Business Group, Robert Tashima, a estimé qu'«une baisse prolongée des prix du pétrole aurait des répercussions sur la marge de manoeuvre budgétaire de l'Algérie, mais le pays a mis en place des amortisseurs budgétaires externes importants afin d'éviter que cette baisse ait un impact à court terme sur la capacité de dépense du pays». Pour lui «c'est un élément crucial, compte tenu du rôle des dépenses publiques en termes d'investissement nationaux, d'emploi et de croissance». M. Tashima explique cependant qu'«une réforme du Code des investissements et une plus grande liberté dans le développement de l'industrie privée permettraient aux capitaux nationaux et étrangers de contribuer davantage au PIB et d'augmenter l'activité dans les secteurs de la production, de l'agriculture et des services». Par ailleurs, les progrès sociaux et économiques de l'Algérie et le développement de ses différents secteurs d'activité, notamment dans l'agriculture, l'industrie et les services révèlent un pays qui cherche à devenir de plus en plus attractif aux yeux des investisseurs. Les efforts entrepris par l'Algérie pour diversifier son économie et promouvoir l'emploi notamment des jeunes et les résultats de ces politiques sont analysés dans le nouveau rapport que le cabinet d'intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) vient de publier. The Report: Algeria 2014 fait le bilan du programme d'investissement de cinq ans mis en place afin de valoriser le fort potentiel du pays dans l'agriculture, les ressources naturelles, le tourisme ainsi que les derniers développements technologiques comme le lancement de la 3G et 4G. Par ailleurs, le nouveau rapport économique sur l'Algérie aborde le programme de développement du secteur de l'énergie et l'intérêt que la nouvelle loi des hydrocarbures a suscité auprès des investisseurs étrangers. «Malgré le contexte international difficile des dernières années, l'Algérie a toujours maintenu un taux de croissance solide, en grande partie grâce à ses ressources naturelles considérables», a relevé Andrew Jeffreys, P-DG d'Oxford Business Group soulignant que «les revenus issus des prix élevés du pétrole et du gaz dans le passé - bien qu'ils soient en train de baisser - ont contribué à faire passer des centaines de milliards de dollars dans des projets d'infrastructure clés tels que l'autoroute Est-Ouest, et ont permis de mettre en place des projets de logements publics à grande échelle». Confirmant la légitimité de la confiance accordée à l'Algérie, le P-DG d'Oxford Business Group ajoute que «les investissements demeurent fortement réglementés, mais la forte demande et l'abondance de liquidités font de l'Algérie une destination attractive pour les investisseurs potentiels» a affirmé Jeffreys. Interrogé par Oxford Business Group, l'ancien président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a souligné, l'importance de développer des nouveaux fondements économiques en Algérie. «L'Algérie de demain ne sera plus en mesure de subsister grâce à la richesse pétrolière. Nous avons besoin d'évoluer et de passer à de nouvelles fondations économiques. Il y a un besoin évident de développer une base industrielle locale», a expliqué l'ancien ministre délégué aux PME ajoutant que «les secteurs public et privé s'accordent sur la nécessité de développer des secteurs économiques tels que l'industrie ou les services». Le nouveau rapport économique contient des interviews exclusives de personnalités politiques responsables des principaux secteurs d'activité du pays comme le Premier ministre, Abdelmalek Sellal ou le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi ainsi que des responsables économiques comme Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital Spa; Mohamed Laïd Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie ou encore Adel Si Bouakez, président de Nomad Capital, entre autres. The Report: Algeria 2014 constitue un outil fondamental de compréhension des opportunités d'investissement. Le rapport est disponible en version imprimée et aussi consultable online. The Report: Algeria 2014 a été réalisé en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, le Forum des chefs d'entreprise, le cabinet Mazars, Gide Loyrette Nouel et Nomad Capital.