Le salon s'ouvre aujourd'hui au public, et cela jusqu'à lundi prochain. Une occasion pour les visiteurs de découvrir les visages et l'ambiance derrière l'écran de la télévision, et/ou des signatures apposées sur le papier des différents quotidiens de presse écrite. «Il est clair que l'objectif de ce salon est de fédérer les énergies, mais aussi de permettre le dialogue entre les visiteurs et les représentants de la presse. C'est l'occasion de démystifier ce métier de journaliste qui paraît inaccessible pour beaucoup», a indiqué le ministre, lors d'un point de presse organisé à la fin de sa visite des stands. Lors de cette rencontre avec la presse, le premier responsable du secteur de la communication a réitéré son appel pour la «professionnalisation» du métier, insistant sur «une gestion transparente et saine», la vérification de l'information et, pourquoi pas, sa validation par la personne source de l'information. «De grands reporters remettent leurs interviews aux personnes interviewées pour validation. Cela dans le souci de ne pas tomber dans des erreurs qui peuvent paraître insignifiantes. Et surtout ne pas porter préjudice aux personnes. Même un tout petit journal peut causer un grand mal à une personnalité ou un simple citoyen. La conscience professionnelle doit être la base du métier», a-t-il insisté. Le journaliste doit bien faire son travail, mais aussi bénéficier des bonnes conditions de son exercice, poursuivra le ministre, réitérant, encore une fois, ses appels aux éditeurs pour assurer la couverture sociale aux journalistes, un contrat du travail, un bon salaire et des moyens de travail. Grine reviendra particulièrement sur la carte du journaliste professionnel. «J'insiste sur cette carte. Tous les journalistes doivent l'avoir, elle ne pourra qu'être bénéfique pour eux. Son importance réside notamment dans le fait qu'elle leur permettra de se présenter aux différentes élections», a-t-il souligné. Ces élections concerneront, citera le ministre, le Conseil d'éthique et de déontologie, l'Autorité de régulation de la presse écrite et la Commission permanente de délivrance de la carte du journaliste professionnel. A ce propos, dira-il, «nous sommes prêts à aller vers ces élections». Par ailleurs, le ministre a démenti l'examen de la loi sur la publicité en Conseil des ministres : «Contrairement à ce qui a été écrit, la loi sur la publicité n'est pas encore passée en Conseil des ministres». K. M.