A en croire ce que rapporte un de nos confrères, le président du conseil d'administration de la société sportive par actions MC El Eulma, l'une des coqueluches du club en l'occurrence Chenihi n'ira nulle part. Paradoxalement, la veille, tard dans la nuit au micro de nos confrères de la Chaîne 1, un autre dirigeant du Mouloudia, plus précisément le manager général, tenait un tout autre discours, annonçant qu'il n'existait aucune zone d'ombre au départ du joueur vers le Club Africain dont d'ailleurs il vantait réputation et dimension sur le plan régional. Le seul reproche fait au joueur pour le manager général serait, en quelque sorte, d'avoir fait bande à part en entérinant tout seul un accord conclu dans la forme et le fond avec le Mouloudia. Il semblerait effectivement que si la cession du joueur avait été officiellement scellée, le transfert devait se faire de manière plus solennelle histoire, sans doute et ce dans l'esprit des responsables concernés, d'apporter la preuve par le son et l'image d'une opération faite de manière très professionnelle et surtout sans qu'il n'y ait eu besoin de créer superficiellement une sorte de contentieux. Ce n'est malheureusement plus le cas avec la sortie du président du CA MCEE. Celui-ci affirme, contrairement toujours à ce qui a été dit sur les ondes de la Chaîne 1 par le manager général, «Nous n'avons eu aucun contact avec le Club Africain de Tunisie, et s'il y avait signature de Chenihi, son contrat devient tout simplement nul et non avenu dans la mesure où le joueur est sous contrat avec notre club jusqu'à 2016» et allant crescendo dans ses menaces il ajoutera «Nous ne comptons pas nous taire et nous allons crânement défendre nos intérêts». En somme une réaction qui ne peut que faire donner sa langue au chat à tout sportif sachant que le joueur d'El-Eulma va très certainement évoluer la prochaine saison avec le Club Africain d'une part et que d'autre part il ne servirait à rien de retenir un joueur de cette qualité dans une formation qui va évoluer en division deux d'autant plus que Chenihi est désormais lourdement lesté avec son appartenance à la sélection nationale. Il serait non seulement malhonnête de l'obliger à évoluer à hauteur de cette division, même si les droits du MCEE sont indéniables comme il serait égoïste de ne pas lui permettre en plus d'évoluer dans un grand club de s'affiner encore plus compte tenu des moyens dont dispose le club tunisien et surtout de son professionnalisme. En fait, il y aura avec ce transfert matière à bon gain financier pour le Mouloudia aussi bien ponctuellement qu'a posteriori avec le désormais avantage de retour d'investissement, une sorte de dividendes, consenti au club professionnel formateur dont un élément aurait à être cédé à un autre club. Autre incongruité à l'est du pays, le recrutement de Meghni par le CSC. L'ancien international algérien s'il a, excusez du peu, «donné son accord pour joueur au CSC» n'arrête pas de remettre à un autre jour son arrivée à Constantine d'abord et au stage qui regroupe actuellement les Sanafir en Tunisie. Du coup attendu «à coup sûr» pour mardi passé, le milieu de terrain offensif annonce rejoindre le groupe après l'Aïd. Tant qu'à faire pourquoi pas à quelques minutes du coup de sifflet du premier match de la saison sachant qu'il est d'ores et déjà dit de lui par les inconditionnels à Constantine qu'il est capable de tirer son épingle du jeu même s'il ne s'entraine pas. A. L.
