Selon le directeur, cité hier par l'APS, les aides et remboursements attribués par le Fspe sont passés à près de 527 millions de dinars pour 251 dossiers examinés en 2014 contre 920 millions de dinars (250 dossiers) en 2013. Pour le détail par secteur d'activité cette même source rapporte que les exportations de produits industriels ont bénéficié d'une aide de 270 millions de dinars l'année dernière, soit 51% des aides octroyées par ce fonds, tandis que les aides accordées aux exportations de produits agricoles n'ont représenté que 0,16% du montant global avec 870 000 DA. On apprend également de ce responsable que près de 157 millions de dinars (soit 30% du montant global) ont été dédiés aux exportations de dattes, selon les précisions de M. Beggah qui est également le gestionnaire de ce fonds. Au registre de la participation des entreprises aux foires nationales et internationales, l'aide a été de 95,5 millions de dinars en 2014 contre 54 millions de dinars en 2013. Par ailleurs les remboursements pour les exportations des dattes représentent 80% du coût de transport, alors que ceux des produits agricoles sont de 50%, tandis que le remboursement pour les exportations industrielles couvre 25% des coûts du transport, selon M. Beggag. Cela dit il est important de rappeler que ces contributions accordées aux exportateurs nationaux hors hydrocarbures ont été instituées par la loi de Finances de l'année 1996. Le Fspe est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs. Toujours selon cette même source les contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d'une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l'exportation ainsi que de la participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l'étranger. A retenir que les sources de financement du Fspe sont la Taxe intérieure de consommation (TIC) dont 10% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs. Lors de la conférence nationale sur le commerce extérieur, tenue en mars dernier à Alger, des participants avaient proposé des réformes du Fspe pour optimiser son intervention, notamment par l'introduction de contrats de développement export. D'autres intervenants à cette conférence avaient insisté sur la nécessité de déléguer la gestion du Fspe à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour assurer plus de rapidité dans le traitement des dossiers et dans le remboursement. A ce sujet M. Beggag a expliqué, selon l'APS, que le Fspe est régi par les règles de la comptabilité publique, une lourde procédure qui a un impact négatif sur la rapidité du remboursement. De ce fait et toujours d'après ce responsable, le ministère du Commerce prévoit d'adapter la réglementation pour élargir les aides du Fspe à d'autres rubriques comme les études des marchés extérieurs et la création d'infrastructures dédiées à l'export et la logistique. M. Beggag a enfin fait savoir que sur les 42 000 opérateurs exerçant dans le commerce extérieur, 1% seulement sont des exportateurs correspondant à 450 entreprises, dont moins de 160 exercent l'activité d'exportation d'une façon régulière. Z. A./APS