Le montant global des aides octroyées par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) aux entreprises exportatrices hors-hydrocarbures a baissé de plus de 42 % en 2014 par rapport à l'année précédente. Le montant global des aides octroyées par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) aux entreprises exportatrices hors-hydrocarbures a baissé de plus de 42 % en 2014 par rapport à l'année précédente. Le aides et remboursements attribués par le FSPE est passé à près de 527 millions DA pour 251 dossiers examinés en 2014 contre 920 millions DA (250 dossiers) en 2013, a indiqué à l'APS le directeur du suivi et de la promotion des échanges commerciaux au ministère du Commerce, Messaoud Beggah. Par secteur, les exportations de produits industriels ont bénéficié d'une aide de 270 millions DA l'année dernière, soit 51% des aides octroyées par ce fonds, tandis que les aides accordées aux exportations de produits agricoles n'ont représenté que 0,16 % du montant global avec 870.000 DA. Près de 157 millions DA (soit 30 % du montant global) ont été dédiés aux exportations de dattes, selon les précisions de M. Beggah qui est également le gestionnaire de ce fonds. Pour la participation des entreprises aux foires nationales et internationales, l'aide a été de 95,5 millions DA en 2014 contre 54 millions DA en 2013. Les remboursements pour les exportations des dattes représentent 80 % du coût de transport alors que ceux des produits agricoles sont de 50 % tandis que le remboursement pour les exportations industrielles couvrent 25 % des coût du transport, selon M. Beggah. Institué par la loi de finances de l'année 1996, le FSPE est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs. Ces contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d'une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l'exportation ainsi que de la participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l'étranger. Les sources de financement du FSPE sont la Taxe intérieure de consommation (TIC) dont 10% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs. Lors de la Conférence nationale sur le commerce extérieur, tenue en mars dernier à Alger, des participants avaient proposé d'apporter des réformes au FSPE pour optimiser son intervention notamment par l'introduction de contrats de développement export. L'ensemble des intervenants ont insisté également sur la nécessité de déléguer la gestion du FSPE à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour assurer plus de rapidité dans le traitement des dossiers et dans le remboursement. A ce propos, M. Beggah explique que le FSPE est régi par les règles de la comptabilité publique, une lourde procédure qui a un impact négatif sur la rapidité du remboursement. Selon lui, le ministère du Commerce prévoit d'adapter la réglementation pour élargir les aides du FSPE à d'autres rubriques comme les études des marchés extérieurs et la création des infrastructures dédiées à l'export et la logistique. Sur les 42.000 opérateurs exerçant dans le commerce extérieur, 1 % seulement sont des exportateurs correspondant à 450 entreprises dont moins de 160 exercent l'activité d'exportation d'une façon régulière. Le aides et remboursements attribués par le FSPE est passé à près de 527 millions DA pour 251 dossiers examinés en 2014 contre 920 millions DA (250 dossiers) en 2013, a indiqué à l'APS le directeur du suivi et de la promotion des échanges commerciaux au ministère du Commerce, Messaoud Beggah. Par secteur, les exportations de produits industriels ont bénéficié d'une aide de 270 millions DA l'année dernière, soit 51% des aides octroyées par ce fonds, tandis que les aides accordées aux exportations de produits agricoles n'ont représenté que 0,16 % du montant global avec 870.000 DA. Près de 157 millions DA (soit 30 % du montant global) ont été dédiés aux exportations de dattes, selon les précisions de M. Beggah qui est également le gestionnaire de ce fonds. Pour la participation des entreprises aux foires nationales et internationales, l'aide a été de 95,5 millions DA en 2014 contre 54 millions DA en 2013. Les remboursements pour les exportations des dattes représentent 80 % du coût de transport alors que ceux des produits agricoles sont de 50 % tandis que le remboursement pour les exportations industrielles couvrent 25 % des coût du transport, selon M. Beggah. Institué par la loi de finances de l'année 1996, le FSPE est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs. Ces contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d'une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l'exportation ainsi que de la participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l'étranger. Les sources de financement du FSPE sont la Taxe intérieure de consommation (TIC) dont 10% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs. Lors de la Conférence nationale sur le commerce extérieur, tenue en mars dernier à Alger, des participants avaient proposé d'apporter des réformes au FSPE pour optimiser son intervention notamment par l'introduction de contrats de développement export. L'ensemble des intervenants ont insisté également sur la nécessité de déléguer la gestion du FSPE à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour assurer plus de rapidité dans le traitement des dossiers et dans le remboursement. A ce propos, M. Beggah explique que le FSPE est régi par les règles de la comptabilité publique, une lourde procédure qui a un impact négatif sur la rapidité du remboursement. Selon lui, le ministère du Commerce prévoit d'adapter la réglementation pour élargir les aides du FSPE à d'autres rubriques comme les études des marchés extérieurs et la création des infrastructures dédiées à l'export et la logistique. Sur les 42.000 opérateurs exerçant dans le commerce extérieur, 1 % seulement sont des exportateurs correspondant à 450 entreprises dont moins de 160 exercent l'activité d'exportation d'une façon régulière.